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8 mars 2021, quel bilan en cette journée internationale des droits des femmes

En circonscription | 8 mars 2021

Ce 8 mars, nous célébrons la journée internationale des droits des femmes.


Ce 8 mars, la République en Marche dépose une proposition de loi pour « accélérer l’égalité professionnelle et économique » entre les femmes et les hommes, grâce à l’investissement de ma collègue Marie Pierre Rixain permettant de faciliter le retour à l’emploi après un congé parental, d’agir sur le plafond de verre, ainsi que des dispositions très concrètes comme l’’extension du bénéfice de places réservées en crèches aux familles monoparentales bénéficiaires de l’allocation de soutien familial.


Ce 8 mars, c’est également l’occasion de faire le bilan sur notre action en faveur de l’égalité homme / femme et contre les violences faites aux femmes depuis 2017. Et je pense que nous n’avons pas à rougir.
Sur la lutte contre les violences et le harcèlement d’abord. La loi Schiappa a :

  • allongé le délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs ;
  • créé une nouvelle infraction d’outrage sexiste pour agir contre le harcèlement de rue ;
  • permis de punir les viols et agressions sexuelles commises à l’encontre de mineurs de 15 ans.

Par ailleurs, les deux années suivantes, nous adoptions deux lois visant à réduire les violences faites aux femmes. Cinquante mesures en ce sens avaient été adoptées parmi lesquelles figuraient :

  • la création du dispositif bracelet antirapprochement ;
  • la mise en place d’une procédure accélérée pour l’obtention d’une ordonnance de protection ;
  • la levée du  secret médical en cas de danger immédiat pour les victimes.

 Nous avons déployé des solutions contre les inégalités salariales, encore trop présentes aujourd’hui. C’est pourquoi :

  • nous avons créé l’Index égalité professionnelle ;
  • nous avons adopté la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoyant notamment l’obligation de désigner un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

 En outre, le volet relatif à la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle est aussi une de nos priorités. C’est un aspect fondamental pour lequel nous avons pris plusieurs mesures :

  • en allongeant le congé paternité à un mois ;
  • en facilitant l’accès à un mode individuel de garde ;
  • en développant des crèches à vocation d’insertion professionnelle.

 Notre politique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes a aussi cherché à réduire la précarité des femmes avec :

  • la réforme du versement des pensions alimentaires permettant de prélever directement les pensions sur le compte de ceux qui ne les payent pas ;
  • le renforcement de la lutte contre la précarité menstruelle qui toucherait plus d’un million de femmes – notamment en installant des distributeurs de protections menstruelles dans les campus dès la rentrée prochaine.