Bilan de la rencontre citoyenne sur la vie démocratique

En circonscription | 29 mai 2023

Lundi 22 mai, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël BRAUN-PIVET, s’est rendue à Bischheim pour une rencontre citoyenne sur notre vie démocratique et la réforme de nos institutions : élections, mandats, référendums, citoyenneté, équilibre des pouvoirs, compétences des collectivités locales, etc. À l’invitation de Bruno STUDER, député de la 3e circonscription du Bas-Rhin, une centaine de personnes issues de la société civile, des milieux associatifs, et du monde de l’entreprise ainsi que des élus locaux a pris part à cet échange.

« J’ai initié une série de rencontres citoyennes « Parlons démocratie » car j’ai la conviction qu’au-delà des groupes politiques que je consulte à l’Assemblée, les citoyens doivent être associés à la recherche de solutions pour revivifier notre démocratie », explique Yaël BRAUN-PIVET. « Je m’étais déjà rendue à Lorient et aux Mureaux avant cette réunion à Bischheim aux côtés de Bruno STUDER, et une dizaine d’autres réunions sont prévues partout sur le territoire. »

Pour Bruno STUDER, « La démocratie est un bien commun précieux, qu’il faut entretenir et préserver par le débat. Je suis très heureux que la Présidente de l’Assemblée ait accepté de venir à Bischheim car je sais que le sujet intéressait de nombreuses personnes dans la circonscription. Le format ouvert, autour des réflexions et des propositions de la salle, a permis un débat riche et constructif. »

« Je l’ai vu à Bischheim comme ailleurs, les citoyens se passionnent pour la question démocratique et s’interrogent beaucoup sur nos institutions », commente Yaël BRAUN-PIVET. « Il existe un souhait partagé d’être mieux associés à la décision publique, d’être mieux représentés. Mais le constat n’est pas toujours unanime sur les solutions proposées : les participants étaient par exemple partagés sur des sujets comme le cumul des mandats ou la proportionnelle. Cela montre toute la complexité du sujet. Mais on voit aussi que les citoyens se rejoignent sur de nombreux points : la nécessité de renforcer les cours d’éducation civique pour mieux former les citoyens est beaucoup ressortie à Bischheim par exemple, tout comme la nécessité de rendre les différentes strates de l’action publique plus simples et lisibles ».

Jusqu’au 14 juillet, les personnes qui souhaitent transmettre leur avis sur notre vie démocratique à la présidente de l’Assemblée nationale peuvent envoyer leurs propositions à l’adresse mail dédiée :

parlons-democratie@assemblee-nationale.fr

2 ans au service du développement de nos territoires

Prises de parole | 18 juin 2019

Nos territoires forment un maillage unique, essentiel à la vie de notre pays. Nous devons donc prêter une attention particulière aux territoires qui souffrent d’isolement. C’est pourquoi nous œuvrons pour donner à l’État un rôle de facilitateur, incarné et relayé par des acteurs et des services publics proches du terrain et des habitants. C’est avec cette philosophie que nous agissons pour irriguer à nouveau ces bassins de vie, négligés depuis trop longtemps.

Nous avons agi pour réduire la fracture numérique, qui touche près d’1/3 des communes. Nous avons également lancé un large programme de redynamisation des villes moyennes dans l’ensemble du territoire. Enfin, la fracture territoriale est souvent la conséquence de problèmes liés au transport. C’est pourquoi nous avons élaboré une grande loi d’orientation des mobilités qui améliore la gouvernance des mobilités grâce à des solutions de transports plus efficaces, plus propres et plus accessibles.

✔️ Nous redynamisons nos villes moyennes

  • Avec le programme « Action cœur de ville », nous mobilisons 5 Mds € pour relancer 222 villes moyennes sur le territoire. Le principe ? Les communes concernées signent un contrat avec l’État pour mettre en œuvre un plan de redynamisation.
  • Suivi, réalisation de travaux, pilotage, financement : nous changeons la méthode. Les collectivités ont la main, l’État sert de facilitateur des initiatives locales portées par des partenaires publics et privés.
  • La dynamique est là ! Lancé début 2018, le dispositif compte déjà plus de 40 conventions signées. Plus de 500 projets sont prêts et font l’objet d’engagements financiers.

✔️ La couverture mobile partout pour tous

  • La fracture numérique est aujourd’hui un frein à l’inclusion des plus isolés dans la vie sociale et économique du pays.
  • En 2018, un accord a été conclu avec les opérateurs téléphonique et l’ARCEP pour généraliser la 4G (10 000 communes en +) et accélérer la couverture des axes de transport routiers et ferroviaires.
  • L’accord prévoit pour les opérateurs des obligations de moyens – investissement (3 Mds €), publication de leur couverture réseau (monreseaumobile.fr) – et de résultats.

✔️ La mobilité pour réduire les injustices territoriales

  • D’abord, en soutenant notre rail, à bout de souffle. La loi pour un nouveau pacte ferroviaire accompagne la SNCF dans le 21ème siècle et la conforte au service de l’aménagement durable du territoire. Ce sont aussi 36 Mds € investis sur 10 ans pour restaurer les ‘petites lignes’, essentielles au maillage local.
  • Ensuite, avec une grande loi mobilités débattue au printemps 2019, qui sanctuarise notamment 13 Mds € d’investissement.

🚀 Notre action à venir

  • La loi mobilités sera structurante. Elle dotera chaque territoire de solutions adaptées aux besoins des habitants (mobilité douce, alternative à la voiture). Les 2 assemblées en débattent depuis mars 2019.
  • La mobilité domicile-travail est un enjeu majeur qui sera mis au cœur du dialogue social par cette loi, ainsi que par la mobilisation nationale pour l’emploi et la transition écologique, lancée à la suite du Grand débat national.
  • L’État doit mieux servir ses citoyens, en particulier les habitants de territoires plus isolés. La création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le déploiement des maisons France service et l’acte nouveau de décentralisation concrétiseront cet engagement.

Votre député !

En circonscription | 10 juin 2018

 

Bruno Studer

Député de la 3ème circonscription du Bas-Rhin Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation

Bruno Studer est né le 18 juin 1978 à Colmar. Il est professeur d’histoire-géographie dans un collège à Strasbourg situé en réseau d’éducation prioritaire et Député (LaREM) de la 3ème circonscription du Bas-Rhin depuis le 18 juin 2017. Il a été élu le 27 juin 2017 Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation.

Après un premier cursus au Conservatoire royal de Bruxelles, Bruno Studer poursuit une formation universitaire en Géographie à Arras (1996-2000) puis intègre l’IUFM de Nancy (2000-2002). Il commence sa carrière d’enseignant en 2002 dans un collège de Liverdun (Meurthe-et-Moselle) avant de passer une année d’enseignement à Leverkusen en Allemagne en tant que professeur invité. Après cette expérience outre-rhin il intègre le lycée Robert Schuman à Metz jusqu’en 2006 puis la section « Abibac » du lycée Jeanne d’Arc à Nancy de 2006 à 2011.

En 2011, il est admis dans le cursus Prep’ENA à l’IEP de Strasbourg où il suit des formations en finances publiques, droit public et droit européen.

En 2013, il demande à intégrer un établissement se situant en réseau d’éducation prioritaire et rejoint le collège Sophie Germain à Strasbourg où il enseigne jusqu’en juin 2017.

En politique, Bruno Studer est d’abord engagé à l’UDI avec lequel il a fait campagne pour les municipales de 2014 à Strasbourg. En avril 2016 il adhère au mouvement En Marche et devient coordonnateur de la Grande Marche dans le Bas-Rhin. Il est ensuite nommé référent départemental par Emmanuel Macron.

Photo de Bruno Studer
Photo de Axelle Benamran

Axelle Benamran

Suppléante

Axelle Benamran est chef d’entreprise et dirige un cabinet de Conseil Stratégie & Innovation RH. De formation initiale en Droit des Affaires, elle a également développé un engagement associatif important. Engagée auprès de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle est aussi membre fondateur d’ANTICOR (association de lutte contre la corruption politique) et a tenu la vice-présidence de Radio Judaica à Strasbourg pendant 5 ans. Également conférencière et animatrice radio, elle est mère de deux enfants et vit à Schiltigheim.