Rentrée scolaire 2022 : la progression du taux d’encadrement se poursuit

Communiqués | 2 février 2022

Suite aux mesures prévues par la loi de finances 2022 votée en décembre, l’académie de Strasbourg connaîtra à la prochaine rentrée une nouvelle hausse de ses moyens d’enseignement avec 22 postes supplémentaires dans le premier degré et 33 dans le second degré, auquel il faut ajouter 7 postes de CPE.

Cette augmentation des moyens intervient alors même que le nombre d’élèves diminue fortement, notamment dans les classes du premier degré où il baisse de 1,6 %, permettant ainsi de faire progresser encore davantage le taux d’encadrement. Dans le second degré la création de 40 postes est à mettre en regard de la diminution des effectifs de 0,4 %, prévue pour la rentrée de septembre.

Pour Bruno Studer, député du Bas-Rhin et président de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation « ces chiffres sont la traduction concrète de la priorité donnée à l’Éducation avec des moyens en constante augmentation depuis 5 ans. Dans ma circonscription, il y aura à la prochaine rentrée quelque 400 élèves en moins dans le premier degré, c’est une diminution très forte, pour autant aucun poste d’enseignement ne sera supprimé. Au contraire, il y aura même une création de poste. »

« La progression du taux d’encadrement est plus marquée encore pour les GS, CP et CE1 du fait des deux grandes politiques que sont le dédoublement des classes en éducation prioritaire et le plafonnement à 24 élèves par classe et qui seront désormais effectifs à 100 % dans toute la circonscription, à la rentrée. »

Dans le second degré, les effectifs seront notamment mobilisés pour améliorer la scolarisation des élèves en situation de handicap par la création d’ULIS.

Adoption d’une proposition de loi pour mieux accompagner les enfants malades

En commission | 26 mars 2021

Entre 1,5 et 4 millions d’enfants, adolescents et jeunes adultes âgés de 0 à 20 ans sont atteints de maladies chroniques, c’est-à-dire de longue durée et évolutives. Depuis 20 ans, le nombre de personnes diabétiques de type 1 progresse de 3 à 4 % par an et cette pathologie apparaît de plus en plus précocement, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.

Un enfant sur 440 développe un cancer avant l’âge de 15 ans. Chaque année, en France, 2 500 enfants et adolescents sont ainsi diagnostiqués d’un cancer et 500 en meurent. Bien que rares, les cancers pédiatriques constituent la quatrième cause de mortalité entre 0 et 15 ans, en progression de 1 à 2 % par an depuis 30 ans.

Jeudi 25 mars 2021, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi de Mme Béatrice Descamps visant à l’accompagnement des enfants atteints de pathologie chronique ou de cancer. Maladies chroniques et cancers affectent la vie quotidienne des enfants et leur scolarité. Face à cette épreuve difficile pour eux comme pour leurs familles, améliorer l’accompagnement des enfants malades apparaît comme un enjeu majeur.

En 2018, l’Assemblée nationale avait adopté la proposition de loi visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques par la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l’oubli, à l’initiative du groupe MODEM. Cette loi avait notamment permis une amélioration de l’accompagnement financier :

  • La fixation à un an de la périodicité des réexamens des conditions de versement de l’allocation journalière de présence parentale lorsque l’enfant est atteint d’un cancer ;
  • L’ajustement du plafonnement de l’allocation journalière de présence parentale selon le diagnostic et la prescription de soin établie pour l’enfant.

Poursuivant le même objectif, la proposition de loi visant à l’accompagnement des enfants atteints de pathologie chronique ou de cancer aborde l’accompagnement sur le plan qualitatif, avec :

  • L’instauration d’un congé spécifique rémunéré pour les parents lors de l’annonce d’une pathologie chronique ou d’un cancer à leur enfant ;
  • L’organisation d’une réunion d’équipe éducative dans les trois semaines qui suivent l’entrée dans l’établissement d’un enfant malade, afin de favoriser la coordination de l’équipe autour de l’enfant ;
  • Transmission au centre d’examen du projet d’accueil individualisé d’un élève en vue d’un accueil adéquat.

Examinée en commission des Affaires culturelles puis en séance publique, la proposition de loi a fait l’objet de plusieurs amendements de réécriture et plusieurs articles additionnels y ont été ajoutés :

  • Préparation de la réintégration dans son établissement scolaire d’un enfant malade ;
  • Mise à disposition d’une documentation adéquate aux équipes pédagogiques ;
  • Formation spécifique des futurs enseignants, aux enseignants et aux personnels d’éducation.

Je salue le travail et la détermination de la rapporteure, Bénédicte Descamps, et la contribution de Jacqueline Dubois pour améliorer, compléter et faire aboutir ce texte porteur de progrès tangibles pour l’accompagnement des enfants atteints d’une pathologie chronique ou d’un cancer.

2 ans au service de l’école dans la lutte contre les inégalités de destin

Prises de parole | 20 juin 2019

Dans la lutte contre les inégalités de destin, l’école est la mère de toutes les batailles. Voilà pourquoi dès le début de notre mandat, nous avons pris des mesures programmatiques qui s’attaquent aux racines des inégalités dès le plus jeune âge. C’était une promesse d’Emmanuel Macron, nous la mettons en œuvre avec une politique ciblée sur les enfants et les familles qui en ont le plus besoin, pour leur redonner la chance réelle d’avoir à nouveau accès à la promesse française d’émancipation.

Mesure emblématique de cette politique d’émancipation, le dédoublement des classes de CP et de CE1 des établissements REP et REP+ permet aujourd’hui à plus de 300 000 enfants chaque année d’apprendre à lire, écrire et compter dans les meilleures conditions. Nous avons entrepris la réforme du baccalauréat pour l’inscrire dans le continuum qui unit le lycée et le premier cycle du Supérieur. Nous revalorisons également les parcours d’orientation alternatifs comme l’apprentissage, au lieu de déconsidérer ceux qui souhaitent apprendre et se former différemment. Oui, nous transformons profondément l’école pour en faire un lieu d’émancipation.

✔️ Priorité sur les 4-7 ans les plus en difficulté

  • Nous avons tenu l’engagement de réduire à 12 le nombre élèves par classe en CP et CE1 dans les zones REP et REP+.
  • Initiée dès 2017, la mesure bénéficie aujourd’hui à plus de 300 000 élèves par an.
  • Le président de la République a fixé un nouveau cap à la sortie du Grand débat national : étendre le dédoublement à la grande section de maternelle en 2020, une mesure qui concernera 6000 classes en plus.

✔️ L’instruction obligatoire à 3 ans… et jusqu’à 18

  • C’est la mesure la plus importante du projet de loi pour une École de la confiance : l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans.
  • Aujourd’hui, 25 000 enfants souvent issus de familles en difficulté ne sont pas scolarisés. L’instruction obligatoire à 3 ans est donc une mesure sociale forte qui vise à donner à tous les mêmes chances à un âge crucial pour le développement des enfants.
  • Nous agissons aussi pour les 16-18 ans sortis du système scolaire sans diplôme, soit environ 20 000 jeunes par an. Une formation ou un apprentissage leur sera systématiquement proposé à partir de 2020, dans le cadre du plan pauvreté.

✔️ Petit-déjeuner gratuit et cantine à 1€

  • Nous avons lancé en avril 2019 une expérimentation dans 8 académies. La mesure sera généralisée à l’ensemble du territoire en septembre avec 10 000 communes concernées.

🚀 Notre action à venir

  • Le président de la République a annoncé vouloir limiter le nombre d’élèves par classe à 24 dans toutes les écoles publiques, en grande section de maternelle, CP et CE1. Ce sera fait d’ici 2022.
  • Nous voulons revaloriser les accompagnants et reconnaître leur place au sein de la communauté éducative. Nous agirons pour qu’ils aient un statut pérenne et harmonisé dans l’ensemble du territoire.
  • Nous irons plus loin pour revaloriser le métier d’enseignant, notamment par la formation continue, amenée à se développer, et par la prime pour les enseignants exerçant en zones REP+, qui passera de 1 000€ à 3 000€ d’ici 2021.
  • Le nouveau baccalauréat arrivera dans le quotidien des élèves de 1ère dès la rentrée de septembre.

Inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar

Divers | 17 juin 2019

Samedi 14 juin, je me suis rendu à Saint-Louis du Sénégal pour représenter le président de la République, Emmanuel Macron, à l’inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar. Espace pluridisciplinaire de recherche et de création artistique, c’est la première villa de ce type à voir le jour sur le continent africain.

Festivités à l’occasion de l’inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar.

Initiée par l’Institut français du Sénégal et par le président de la République, elle accueillera simultanément 3 artistes ou chercheurs africains, français ou francophones, pour des résidences de 1 à 3 mois, dans une logique d’échange interdisciplinaire entre arts numériques, arts plastiques, spectacle vivant, écriture et recherche, et de responsabilité sociale vis-à-vis des publics et des artistes locaux.

Inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar, en présence du ministre de la Culture sénégalais.

À cette occasion a également été officiellement lancé le programme Afrique Créative, programme d’incubation et de renforcement des capacités d’entreprenariat culturel. Financé par l’Agence française de développement et mis en œuvre par le consortium international Africalia, Afrique Créative soutiendra le développement des acteurs des industries culturelles et créatives sur le continent africain, en proposant un accompagnement financier adapté, une assistance technique et un renforcement des capacités.

A Saint-Louis, je me suis aussi rendu à l’école française Saint-Exupéry, un établissement conventionné par l’AEFE qui accueille plus de 130 élèves issus de nombreuses nationalités. J’ai pu discuter avec l’équipe de direction de leur cadre de travail et des difficultés auxquelles ils peuvent faire face. Les établissements français à l’étranger jouent un rôle essentiel pour la continuité de la scolarité des expatriés, mais aussi pour le rayonnement éducatif et culturel de la France dans le monde.

École française Saint-Exupéry, à Saint-Louis du Sénégal.

J’ai profité de ce court déplacement pour visiter le musée des civilisations noires de Dakar, ouvert il y a quelques mois, ainsi que le musée Théodore-Monod d’art africain, deux institutions centrales dans le contexte de l’émergence de nouvelles politiques patrimoniales en Afrique.

Musée des civilisations noires et musée de l’IFAN à Dakar.

Enfin, j’ai pu me rendre compte des défis sociaux et environnementaux auxquels le Sénégal doit faire face : la brèche ouverte dans les dunes de la langue de Barbarie, à Saint-Louis, a entraîné une érosion du littoral qui menace des villages entiers et des écosystèmes exceptionnels. J’ai également été frappé par la présence envahissante des déchets plastiques, un enjeu majeur qui sera, en France, au cœur du futur projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.