La lutte continue contre les punaises de lit

Le travail législatif | 25 novembre 2022

À l’occasion de la séance de questions orales sans débat du mardi 22 novembre, Bruno STUDER a souhaité interroger le ministre du Logement, Olivier KLEIN, sur l’action du Gouvernement dans la lutte contre les punaises de lits, plus particulièrement sur l’état d’avancement du plan interministériel 2022-2024.

Dans sa réponse, M. KLEIN a rappelé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre le plan d’action et à poursuivre les expérimentations innovantes contre ce fléau, notamment à travers de la start-up d’État Histologe.

Dès l’année prochaine, un complément d’information sur la punaise de lit sera inséré dans la notice annexée aux baux de location des logements privés. C’est une mesure qui permettra de sensibiliser les nouveaux locataires sur les risques liés aux infestations à la punaise de lit et les moyens disponibles pour s’en défaire.

Un site public sera également mis en ligne à l’attention du grand public au cours du premier semestre 2023 afin de permettre à chacun de signaler des infestations potentielles et d’obtenir des conseils pratiques et adaptés.

Des concitoyens l’alertant régulièrement sur ce fléau des punaises de lit, Bruno STUDER continue à suivre de près ce dossier. Mercredi 23 novembre 2022, il a ainsi rencontré des représentants d’une  société française conceptrice d’un dispositif innovant permettant d’empêcher les contaminations des matelas par les punaises de lits.

Restant à l’écoute des associations comme des professionnels du secteur, Bruno STUDER entend continuer à être force de propositions dans la lutte contre les infestations aux punaises de lit qui, on ne le répétera jamais assez, peuvent affecter tout le monde, sans distinction d’origine sociale ou de mode de vie.

Pour aller plus loin :

Les questions orales sans débat

Les questions orales sans débat sont des séances de questions posées individuellement par les députés aux ministres qui n’appellent pas de débat au sein de l’hémicycle. Leur texte est communiqué à l’avance au Gouvernement pour lui permettre de préparer ses réponses et les thématiques portent souvent sur des questions locales. Ces séances se tiennent généralement le mardi matin pendant les semaines dites « de contrôle » de l’action du Gouvernement, soit une semaine sur quatre de l’agenda de la session ordinaire. Le nombre de questions posées par séance est limité à 32, la parole étant donnée de manière paritaire aux députés des groupes de la majorité et des groupes d’opposition.

La recherche polaire à l’honneur en commission des Affaires culturelles

En commission | 1 juillet 2021

Mercredi 30 juin 2021, la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, présidée par Bruno STUDER, a organisé une table-ronde sur les enjeux stratégiques de la recherche en milieu polaire, à la suite de l’accueil par la France de la 43e réunion consultative du traité de l’Antarctique.

Cette audition a rassemblé Olivier POIVRE d’ARVOR, ambassadeur pour les pôles et les enjeux maritimes, Yvon Le MAHO, directeur de recherche au CNRS, de l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien de l’université de Strasbourg, membre de l’Académie des sciences, président du conseil d’administration de l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor (IPEV), Catherine RITZ, vice-présidente du Centre national français de recherches arctiques et antarctiques (CNFRA) et Jérôme FORT, chargé de mission pour les pôles à l’Institut écologie et environnement (INEE).

Enjeux majeurs pour la biodiversité et l’équilibre climatique, les pôles n’en sont pas moins aujourd’hui menacés par l’intensification des activités humaines, notamment l’exploitation minière, le tourisme et les transports.

Audition du 30 juin 2021 en commission des Affaires culturelles.

Alors que les espaces arctiques et antarctiques revêtent plus que jamais une dimension géopolitique stratégique, la France continue à montrer son attachement à la coopération internationale en Antarctique et aux principes du Protocole de Madrid, qui a consacré le Continent blanc comme une « réserve naturelle dédiée à la paix et à la science ».

Au cours de cette table-ronde, M. LE MAHO a rappelé l’importance de la recherche polaire pour la recherche en général et dans notre vie quotidienne, en raison des innovations qu’appellent les conditions extrêmes et grâce aux découvertes que font nos scientifiques : balises de suivi ARGOS, transpondeurs RFID, robotique, traitements biomédicaux n’en sont que quelques exemples.

Forte de son histoire pionnière d’exploration antarctique et de sa riche tradition scientifique en milieu polaire, la France possède, avec l’Institut Paul-Émile Victor, le Centre national français de recherches arctiques et antarctiques et d’autres organismes, des institutions de rang international reconnues et une expertise qui s’inscrit sur le temps long.

La recherche polaire française souffre pourtant d’un manque de financement chronique depuis maintenant plusieurs décennies. Exemple de ce désintérêt, la France est aujourd’hui le seul pays du G7 à ne pas disposer d’un brise-glace en Antarctique.

« Notre ambition polaire doit bénéficier d’une nouvelle impulsion pour éviter un décrochage à l’échelle internationale. Les sujets ne manquent pas : rénovation des stations, renforcement de la présence en Antarctique et en Arctique, achat d’un brise-glace, augmentation des crédits de recherche, coopération européenne… La stratégie polaire en cours d’élaboration par l’ambassadeur des pôles, Olivier POIVRE d’ARVOR, répondra, j’en suis certain, à ces attentes. »

Bruno Studer

La vidéo de l’audition est disponible en visionnage à la demande sur le site de l’Assemblée nationale.

Pour en savoir plus sur les travaux d’Yvon Le Maho :