📣 Plan de résilience : le point sur les annonces

Avec le Gouvernement | 17 mars 2022

Hier après-midi, le Premier ministre, Jean Castex, a détaillé les mesures du plan de résilience économique et sociale pour faire face aux conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La situation, et les nécessaires sanctions prises face à cette invasion illégale, inhumaine et inacceptable, génèrent des tensions sur les prix du pétrole et de certaines matières premières (métaux, céréales, engrais, etc.) qui ont d’ores et déjà un impact sur nos entreprises et sur notre pouvoir d’achat.

Modulable pour s’adapter à l’évolution de la situation, le plan de résilience annoncé par le Premier ministre vise à protéger les ménages et les entreprises des conséquences immédiates de la crise actuelle, mais aussi à renforcer notre autonomie économique en réduisant nos dépendances.

Accéder au dossier de presse.

Les principales mesures du plan de résilience

🔷 Nous protégeons les ménages et les entreprises face aux conséquences immédiates du choc.
👉Avec la remise exceptionnelle sur le carburant de 15 centimes par litre pour réduire le prix directement à la pompe.

🔷 Nous protégeons notre économie dans tous les secteurs exposés à la hausse des prix de l’énergie ou la perte de marchés d’exportation.
👉Avec l’aide mise en place pour les entreprises les plus touchées (celles dont les dépenses de gaz et d’électricité représentent une part élevée des charges, au moins 3 % du chiffre d’affaires, et risquant des pertes sur 2022). La moitié du surplus de dépenses énergétiques sera pris en charge.
👉En parallèle, nous renforçons 3 dispositifs qui ont déjà fait leurs preuves face au Covid :

  • Le plafond du Prêt garanti par l’État (PGE) sera relevé de 25 à 35 % du chiffre d’affaires pour les entreprises particulièrement impactées, pour faire face à d’éventuelles difficultés de remboursement d’échéances ;
  • L’accès au report de charges fiscales et sociales sera facilité pour les entreprises touchées; et
  • Le dispositif d’activité partielle de longue durée sera prolongé de 12 mois pour les accords déjà signés.

🔷 Nous apportons des réponses spécifiques pour des entreprises et secteurs particulièrement impactés.
👉Pour les pêcheurs : aide financière de 35 centimes par litre de gazole du 16 mars au 31 juillet.
👉Pour les agriculteurs : compensation de la perte des élevages en attendant les mécanismes de négociations commerciales, grâce à une enveloppe de 400M d’euros.
👉Pour le transport : la « remise carburant » de 15 centimes par litre n’affectera pas le niveau des indexations gasoil durant 4 mois, le temps que la hausse se répercute sur les prix du secteur.
👉Pour le BTP : pour de nombreux chantiers conclus sans clause de révision des prix, aujourd’hui nécessaire, une adaptation à la situation a été demandée aux acteurs publics.

🔷 Nous nous protégerons dans la durée avec une vision stratégique.
➡️ Accélérer la sortie des énergies fossiles en produisant notre énergie. Nous devons décarboner notre industrie, nos réseaux de chaleur, nos transports, afin de garantir notre indépendance énergétique et protéger le climat. Nous sécurisons en parallèle nos approvisionnements en gaz pour le moyen terme.
➡️ Renforcer notre souveraineté industrielle et alimentaire en réindustrialisant, en produisant nous-même les composants dont nous avons besoin.

En savoir plus sur le site du ministère de l’Économie.

Des mesures pour accompagner les entreprises à l’export

🔷 Nous accompagnons les entreprises exportatrices vers la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie.
👉Les entreprises concernées bénéficieront d’un accompagnement personnalisé de la Team France Export, en lien avec les régions, pour réorienter leurs débouchés.

🔷 Nous incitons les entreprises à se projeter à l’international.
👉Assouplissement et prolongation jusqu’à fin 2022 des dispositifs d’accompagnement export au premier rang desquels le chèque relance export et le chèque VIE, dans la limite des crédits disponibles.

🔷 Nous soutenons le financement export.
👉Prolongement du dispositif Cap France Export pour soutenir la disponibilité d’assurance-crédit de court terme afin de sécuriser nos exportations.
👉Lancement d’un nouvel appel à projets FASEP centré sur les solutions innovantes et durables pour l’autonomie énergétique.
👉Mobilisation de l’assurance prospection sur de nouvelles zones géographiques, y compris au sein de l’Union européenne, à destination de toutes les PME et ETI.

Des points de contact pour accompagner les entreprises

Suite au conflit en Ukraine et aux sanctions économiques décidées par la communauté internationale contre la Russie, le ministère de l’Economie des Finances et de la Relance est particulièrement attentif aux conséquences sur les entreprises françaises et se tient à leur disposition pour les informer et répondre à leurs préoccupations.

Plusieurs points de contact ont été établis à destination des entreprises et en fonction des problématiques rencontrées :

➡️ Sanctions économiques et financières, restriction des exportations : les entreprises concernées peuvent s’adresser à la direction générale du Trésor (DG Trésor) sur une page internet dédiée et via deux contacts électroniques sur les sanctions mises en place (sanctions-russie@dgtresor.gouv.fr) et sur leur impact sur les biens à double usages plus spécifiquement (doublusage-sanctions.russie@finances.gouv.fr)

➡️ Tensions sur les approvisionnements : les entreprises peuvent signaler les tensions qu’elles subissent ou anticipent du fait de la situation en Ukraine et en Russie à l’adresse tensions-approvisionnements.russie@finances.gouv.fr

➡️ PME/ETI – Soutien aux entreprises rencontrant des difficultés industrielles et financières : les Commissaires aux Restructurations et à la Prévention des difficultés des entreprises (CRP) rattachés à la Direction générale des Entreprises (DGE) se tiennent à disposition des entreprises.

➡️ Prix de l’énergie et relations avec son fournisseur énergétique : les tensions sur les prix de l’énergie pourraient s’accroître en fonction de l’évolution de la situation. En cas de litige ou défaillance du fournisseur, toutes les informations se trouvent sur https://www.energie-info.fr/pro/

➡️ Renforcement de la vigilance cyber : les entreprises sont invitées à faire preuve d’une vigilance accrue, les informations et conseils en matière de cybersécurité sont disponibles sur le site de l’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information (ANSSI). En cas d’incident un point de contact est disponible sans interruption.

Les liens vers tous les points de contact sont accessibles sur le site du Ministère :
https://www.entreprises.gouv.fr/fr/actualites/crise-ukrainienne-impact-sur-les-activites-economiques

Dès le 21 mars, un portail unique de contact sera mis en place de façon conjointe par les réseaux consulaires (CCI, CMA, CA). Ce portail permettra d’informer les entreprises sur les dispositifs adaptés à leur situation, et de les orienter vers les interlocuteurs appropriés.

Adoption définitive du PJL DDADUE, un texte omnibus pour mieux protéger nos concitoyens en adaptant notre droit national au droit communautaire

Le travail législatif | 29 septembre 2021

Mardi 28 septembre, l’Assemblée a définitivement adopté le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’UE dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances (DDADUE), dans sa version issue des conclusions de la commission mixte paritaire.

À quelques mois de la présidence française du conseil de l’Union européenne, qui commencera le 1er janvier 2022, il était impératif d’adapter notre droit national au droit communautaire, par souci d’exemplarité et de crédibilité sur la scène européenne.

De nature plutôt technique, ce texte omnibus vise ainsi à transposer 12 directives, à mettre le droit interne en conformité avec 15 règlements européens et à éviter l’engagement de procédures contentieuses à l’égard de la France.

Les différentes dispositions adoptées permettent de donner corps à l’ambition d’une « Europe qui protège » :

  • Pour la protection des routiers : la rémunération des routiers ne sera plus fonction de la rapidité de la livraison, des sanctions seront dressées pour les entreprises qui ne respecteraient pas le droit au repos, le cabotage par les transporteurs étrangers sera limité ;
  • Pour la protection de l’environnement : la qualité de l’eau sera mieux contrôlée, il y aura moins de soufre dans les carburants marins, le contrôle des normes environnementales des produits sera renforcé et le public recevra une meilleure information ;
  • Pour la régulation de la finance : le partage d’information entre les superviseurs nationaux et européen dans le secteur assurantiel sera amélioré, le régime d’obligation de transmission des données d’identification des actionnaires sera renforcé.

Le texte comporte également des ajustements consécutifs au Brexit, avec par exemple la possibilité pour les ferries naviguant entre la France et le Royaume-Uni d’exploiter des machines à sous et la pérennisation des installations construites dans l’urgence sur la commune de Calais.

« Dans quelques mois, la France assumera un rôle décisif sur la scène européenne : elle présidera le Conseil de l’Union européenne. Aujourd’hui, nous lui donnons tous les moyens d’y contribuer pleinement. C’est la ligne que nous suivons depuis 2017 : défendre une Europe qui nous rend plus grands et nous faits plus forts. »

Christophe Castaner, Président du Groupe LaREM

La loi d’orientation des mobilités: une boîte à outils au service des déplacements du quotidien

Le travail législatif | 20 septembre 2019

Améliorer la mobilité au quotidien de tous les citoyens et dans tous les territoires, grâce à des solutions de transports plus efficaces, plus propres, plus accessibles : voilà l’ambition du projet de loi d’orientation des mobilités, que l’Assemblée nationale a adopté en nouvelle lecture mardi dernier.

Alors que nos déplacements connaissent de nombreuses mutations (numérique, mobilités partagées) et que la dépendance à la voiture🚗 montre aujourd’hui ses limites (saturation du trafic, pollution de l’air, occupation de la voirie), il était temps de moderniser notre politique de transports : la dernière grande loi, la loi d’organisation des transports intérieurs, date de 1982.

En matière de transports publics, le constat est cinglant : si les réseaux de transport public ont connu un fort développement ces dernières décennies, avec notamment la construction de nombreux tramways 🚋 , 80% du territoire n’est aujourd’hui pas couvert par une autorité de transport public : concrètement, pour environ 19 millions de nos concitoyens, les communes et les intercommunalités n’assurent aucun service de transports publics de proximité. Il s’agit là d’une source d’inégalités sociales majeure et d’une fracture entre les territoires.

Il n’y a pas une solution unique car chaque territoire est différent. L’enjeu est donc triple :

  • Dans les zones urbaines, offrir une réponse à la congestion automobile par des solutions de transport public adaptées,
  • Répondre aux conditions de transport dégradées dans les zones périurbaines,
  • En milieu rural, offrir des alternatives à la voiture.

À cette problématique de développement territorial s’ajoute également une problématique de développement durable 🌱 : alors que le transport est aujourd’hui à l’origine de près de 30% des émissions de gaz à effet de serre, des choix stratégiques favorisant le développement des transports publics sont un levier majeur de réduction de notre impact carbone.

La préparation du projet de loi d’orientation des mobilités a donné lieu à un important travail préparatoire de concertation avec une consultation en ligne et à des ateliers des territoires en région dans le cadre des Assises de la Mobilité organisées fin 2017. Des ateliers de l’innovation ont également permis d’identifier les initiatives innovantes à accompagner et à faire essaimer 💡. Le parlement s’est grandement investi dans l’examen de ce projet de loi, qui est ainsi passé par voie d’amendements de 44 articles à près de 150.

Ce texte ouvre la voie à une transformation profonde de l’organisation des transports publics, afin d’améliorer la mobilité au quotidien grâce à des solutions de transports plus efficaces, plus propres et plus accessibles. Il poursuit ainsi quatre grands objectifs :

  • Apporter à tous et partout des solutions alternatives à la dépendance à l’usage individuel de la voiture,
  • Développer l’innovation et les nouvelles solutions de mobilité,
  • Réduire l’empreinte environnementale des transports,
  • Investir davantage dans les infrastructures qui améliorent les déplacements du quotidien.

Le texte initial comportait 5 titres, dont les principaux concernent la gouvernance des mobilités, la révolution numérique 📱 et le développement des mobilités propres et actives.

Améliorer la gouvernance des mobilités permettra de mieux répondre aux besoins quotidiens des citoyens, des territoires et des entreprises : il est notamment prévu de clarifier les compétences entre collectivités territoriales afin que chaque territoire soit couvert par une autorité organisatrice de la mobilité 🚌 🚈.

Réussir la révolution numérique dans les mobilités, en accélérant l’émergence de solutions de mobilités nouvelles avec 4 grandes priorités : permettre l’accès aux données, faciliter l’expérimentation, accompagner le développement du véhicule autonome et réguler les nouvelles formes de mobilité (comme par exemple les trottinettes électriques 🛴 ).

Développer les mobilités propres et actives pour réussir la transition écologique : le projet de loi prévoit notamment des dispositions pour le développement des infrastructures de recharge de véhicules électriques 🔌 et des stations de gaz naturel, la mise en place d’un forfait mobilité pour inciter au changement de mode de déplacement, la possibilité de créer un dispositif de « zones à faibles émissions » ou encore des mesures en faveur du développement du vélo 🚲 .

En résumé, le projet de loi d’orientation des mobilités est porteur d’une véritable vision stratégique des transports, pour mettre fin à un fonctionnement trop hermétique, en silo, de notre politique de transports publics, pour libérer les énergies et pour favoriser les initiatives de terrain des collectivités territoriales 🚠 , des acteurs locaux et des entreprises.

Au boulot à vélo !

En circonscription | 12 juin 2018

Les Maires de la 3ème circonscription du Bas-Rhin se sont donnés rendez-vous ce matin à l’initiative du Député Bruno Studer pour une opération « Au boulot à vélo » afin d’inviter les habitants du nord de l’Eurométropole à relever le défi.

Le challenge « Au boulot à vélo » qui se déroulera du 11 au 24 juin a été créé par le CADR67 en 2009 en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg. Cet événement festif vise à encourager l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail et les trajets professionnels.

Il était important pour les élus d’envoyer ce signal à leurs concitoyens pour les inviter à adopter ce mode de transport qu’ils utilisent déjà largement eux même.

Pour Danielle Dambach, maire de Schiltigheim c’était une évidence de promouvoir le vélo qu’elle utilise quotidiennement pour ses trajets.

Il en va de même pour Jean-Louis Hoerle, maire de Bischheim, grand adepte du Velhop électrique et Pierre Perrin qui en a d’ailleurs récemment fait la promotion dans sa commune de Souffelweyersheim.

Vincent Debes et Georges Schuler ne sont pas en reste puisqu’il n’est pas rare de croiser ces deux cyclistes aguerris en vélo de course ou à VTT sur les bans de Hœnheim ou de Reichstett et au-delà.

Quant à Bruno Studer, il a été dans ses précédentes fonctions le référent vélo au sein de son établissement et comptabilise aujourd’hui plus de 2000km parcourus à vélo depuis le début de son mandat de député.