Le député Bruno STUDER condamne la dégradation de la façade du Planning familial de Strasbourg

Communiqués | 6 mars 2024

Alors que la France devenait, ce lundi 4 mars, le premier pays au monde à inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, le planning familial de Strasbourg a été la cible de tags «Planning assassin».

«C’est avec la plus grande fermeté que je condamne cet acte infâme et je souhaite que les auteurs de ce délit puissent être appréhendés et punis au plus vite afin qu’il soit mis un terme à ces agissements répétés.
Cette attaque nous montre une nouvelle fois, s’il en était besoin, que le combat pour protéger les droits des femmes doit se poursuivre et s’accentuer.
J’adresse bien sûr tout mon soutien au personnel du planning familial qui informe et accompagne au quotidien les femmes dans leur parcours d’IVG.
Enfin, je réaffirme mon engagement à œuvrer sans relâche afin que chaque femme puisse recourir à cette liberté si tel est son choix.»

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Quelques jours après la dégradation de la façade du Planning familial du Bas-Rhin et à la veille de la journée internationale des droits des femmes, la porte-parole du Gouvernement, Prisca THÉVENOT, s’est rendue à Strasbourg pour apporter son soutien au personnel du Planning familial. Mais aussi échanger avec les différents acteurs du centre d’information sur les droits des femmes et des familles qui œuvrent quotidiennement pour accompagner juridiquement, professionnellement et personnellement le public, majoritairement féminin.
À la veille de la cérémonie de scellement de la liberté de recourir à l’IVG dans notre Constitution, la Ministre entendait rappeler l’action du Gouvernement pour garantir l’effectivité du droit à l’IVG, avec notamment la revalorisation récente des tarifs de remboursement par la Sécurité sociale et un budget consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes en forte hausse ces dernières années, malgré un contexte budgétaire contraint.

Encourager l’engagement bénévole et simplifier la vie associative

Le travail législatif | 9 février 2024

20 millions de bénévoles engagés dans l’une des 1,5 million d’associations actives en France : notre tissu associatif est une force pour notre cohésion sociale et notre économie.

Dans le sillage des Assises de la simplification associative, conduites par le Gouvernement fin 2023, les députés du groupe Renaissance ont déposé une proposition de loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative, qui a été examinée fin janvier ; en voici les principales dispositions :

Faciliter l’accès à la formation

  • Abaissement de 3 ans à 1 an du seuil d’ancienneté de la structure pour l’ouverture de droits à la formation des bénévoles via le compte d’engagement citoyen ;
  • Élargissement du compte personnel de formation à la formation des retraités aux fonctions bénévoles associatives et possibilité d’abondement par les associations.

Améliorer l’information des bénévoles

  • Mise en place par l’État d’un guide explicatif à destination des potentiels bénévoles des droits et devoirs liés à leur engagement ;
  • Information des bénévoles sur le compte d’engagement citoyen lors de leur adhésion à l’association ;
  • Information des bénévoles atteignant 3 ans d’ancienneté des conditions permettant la validation des acquis de l’expérience bénévole.

Encourager et valoriser l’engagement bénévole

  • Assouplissement des conditions de recours au congé d’engagement au profit d’associations témoignant d’un an d’existence au lieu de 3 ans ;
  • Valorisation des actions de soutien à la vie associative et à la promotion du bénévolat dans la déclaration de performance extra-financière des entreprises.

Élargir le mécénat d’entreprise

  • Ouverture du mécénat de compétences aux entreprises de moins de 5.000 salariés et extension à 3 ans de la durée maximale de mise à disposition ;
  • Expérimentation du mécénat dans la fonction publique hospitalière ;

Faciliter les relations financières des associations

  • Simplification des conditions de prêt entre associations ;
  • Mise en place de conventions de trésorerie pour les associations membres d’un même groupe associatif

Simplifier la vie des associations

  • Harmonisation des clauses de recours aux tombolas, loteries et loto ;
  • Consécration du Guid’Asso dans la loi et précision de ses missions.

Le texte prévoyait initialement de conférer aux communes la possibilité d’exonérer les associations de la taxe d’habitation. La loi de finances pour 2024 ayant créé une exonération facultative de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, cette disposition devenait superflue ; l’article a donc été supprimé.

« La formation des bénévoles associatifs aux fonctions dirigeantes est fondamentale, tant pour la réussite de cet engagement que pour le bon fonctionnement des associations, explique Bruno STUDER. En amont du dépôt de la proposition de loi, j’avais alerté le rapporteur de la nécessité de facilité l’accès à la formation, via notamment le CEC et le CPF. J’espère que ces dispositions seront maintenues à l’issue de la navette parlementaire, parce qu’il s’agit d’une attente forte des dirigeants associatifs.« 

La proposition de loi portée par Quentin Bataillon a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en première lecture mardi 30 janvier ; placé en procédure accéléré, elle doit prochainement être examinée par le Sénat.

Votre député !

En circonscription | 10 juin 2018

 

Bruno Studer

Député de la 3ème circonscription du Bas-Rhin Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation

Bruno Studer est né le 18 juin 1978 à Colmar. Il est professeur d’histoire-géographie dans un collège à Strasbourg situé en réseau d’éducation prioritaire et Député (LaREM) de la 3ème circonscription du Bas-Rhin depuis le 18 juin 2017. Il a été élu le 27 juin 2017 Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation.

Après un premier cursus au Conservatoire royal de Bruxelles, Bruno Studer poursuit une formation universitaire en Géographie à Arras (1996-2000) puis intègre l’IUFM de Nancy (2000-2002). Il commence sa carrière d’enseignant en 2002 dans un collège de Liverdun (Meurthe-et-Moselle) avant de passer une année d’enseignement à Leverkusen en Allemagne en tant que professeur invité. Après cette expérience outre-rhin il intègre le lycée Robert Schuman à Metz jusqu’en 2006 puis la section « Abibac » du lycée Jeanne d’Arc à Nancy de 2006 à 2011.

En 2011, il est admis dans le cursus Prep’ENA à l’IEP de Strasbourg où il suit des formations en finances publiques, droit public et droit européen.

En 2013, il demande à intégrer un établissement se situant en réseau d’éducation prioritaire et rejoint le collège Sophie Germain à Strasbourg où il enseigne jusqu’en juin 2017.

En politique, Bruno Studer est d’abord engagé à l’UDI avec lequel il a fait campagne pour les municipales de 2014 à Strasbourg. En avril 2016 il adhère au mouvement En Marche et devient coordonnateur de la Grande Marche dans le Bas-Rhin. Il est ensuite nommé référent départemental par Emmanuel Macron.

Photo de Bruno Studer
Photo de Axelle Benamran

Axelle Benamran

Suppléante

Axelle Benamran est chef d’entreprise et dirige un cabinet de Conseil Stratégie & Innovation RH. De formation initiale en Droit des Affaires, elle a également développé un engagement associatif important. Engagée auprès de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle est aussi membre fondateur d’ANTICOR (association de lutte contre la corruption politique) et a tenu la vice-présidence de Radio Judaica à Strasbourg pendant 5 ans. Également conférencière et animatrice radio, elle est mère de deux enfants et vit à Schiltigheim.