Allocution du Président de la République – 24 novembre 2020

Crise sanitaire | 25 novembre 2020

Tel qu’il s’y était engagé le 28 octobre dernier, le Président de la République s’est exprimé hier soir pour rendre compte aux Français de l’évolution de l’épidémie et des décisions actées en conséquence.

Si plusieurs facteurs montrent aujourd’hui que « le pic de la seconde vague épidémique est passé » (recul du nombre de cas journaliers, baisse des patients Covid hospitalisés, baisse des patients covid admis en réanimation), le Président de la République a appelé à la prudence. Le virus circule toujours fortement et la situation de plusieurs régions reste préoccupante.

Face à cette situation, le Président de la République a tenu à fixer un cap, un calendrier et des perspectives pour donner à tous les citoyens une visibilité sur les prochains mois.

A partir du samedi 28 novembre matin : 

  • Autorisation des déplacements pour motif de promenade dans un rayon de 20 kilomètres et pour trois heures. Toutefois, le système de l’attestation et le confinement adapté resteront en vigueur.
  • Les activités extra-scolaires en plein air seront à nouveau autorisées.
  • Réouverture de tous les commerces dans le cadre d’un protocole sanitaire strict, jusqu’à 21h au plus tard. 
  • Pour les cultes, les offices seront à nouveau permis dans la limite de 30 personnes.

A partir du 15 décembre :

Ce qui pourra changer, à la condition que les objectifs sanitaires soient atteints et toujours selon des protocoles stricts :

  • Levée du confinement : autorisation des déplacements y compris entre les régions. Un couvre-feu sera mis en place de 21h à 7h du matin partout sur le territoire, avec une exception les soirs des 24 et 31 décembre. 
  • Reprise des activités extrascolaires en salle pour l’accueil des enfants durant les fêtes.
  • Reprise de l’activité des salles de cinéma, théâtres, musées. Le couvre-feu étant à 21h, une souplesse sera accordée pour le retour d’une séance de cinéma ou d’un spectacle, le ticket faisant foi. A cet égard, le Président de la République a redit ce soir son soutien à tous les acteurs de la culture « qui ont tenu, qui ont créé, innové, su trouver de nouveaux publics dans ce contexte si difficile ».

Des contraintes fortes demeureront toutefois :

  • Interdiction des grands rassemblements et des évènements festifs.
  • Maintien de la fermeture des lieux susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes (parcs d’attraction, parcs d’exposition etc.), des bars, des restaurants, des discothèques. Des décisions relatives aux stations de sports d’hiver seront prises prochainement.
  • Limitation du nombre d’adultes rassemblés dans un endroit clos au maximum.

A partir du 20 janvier :

  • Décalage du couvre-feu et réouverture des restaurants et des salles de sport, si les objectifs sanitaires sont tenus.
  • Reprise des cours en présentiel pour les lycées et, quinze jours plus tard, pour les universités.

Ces annonces constituent le socle de la confiance que le chef de l’Etat entend établir avec l’ensemble des citoyens. C’est grâce aux efforts et à l’esprit civique dont ont fait preuve les Français que l’épidémie a pu être freinée.

Cet horizon, ce cap fixé par le Président doit nous permettre de poursuivre les objectifs suivants :

  • Assurer un équilibre entre santé, économie et éducation
  • Avoir une cohérence commune dans l’application des mesures et adapter la réponse aux territoires, en particulier pour nos Outre-mer où des plans spécifiques par territoire seront prévus.
  • Permettre à chacun de trouver une part de respiration dans cette période difficile qui dure tout en évitant les situations où le virus se propage le plus (les rassemblements, les lieux de brassage de public, etc.).

Le Président de la République a salué l’esprit de responsabilité des citoyens français et les a appelés à continuer à prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter la propagation du virus (gestes barrières, masques, etc.).

La stratégie « tester, alerter, protéger, soigner » est plus que jamais d’actualité :

  • Tester plus rapidement (tests PCR en moins de 24h et antigéniques en 30 minutes) ;
  • Alerter grâce à l’application TOUSANTICOVID, téléchargée plus de 10 millions de fois, qui permettra demain d’apporter une aide aux commerces, lieux de culture et restaurants à leur réouverture ;
  • Protéger : le Gouvernement et le Parlement doivent prévoir les conditions pour s’assurer de l’isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante. Outre les services de l’Etat, cette nouvelle stratégie associera les maires et les associations concernées.
  • Soigner : améliorer la prise en charge des patients et le traitement dès le diagnostic.

Le Président de la République a enfin dressé un plan clair sur la stratégie vaccin qui constitue aujourd’hui une « formidable lueur d’espoir ». Les vaccins de première génération seront disponibles d’ici la fin décembre, début janvier et une seconde génération arrivera au printemps. L’Etat est mobilisé depuis plusieurs mois sur la question des vaccins :

  • Commande de doses par le biais de l’UE et répartis en fonction de la population de chaque Etat même.
  • Pas d’obligation de vaccination.
  • Le suivi de la vaccination sera assuré dans la plus grande transparence par un comité scientifique et un collectif de citoyens sera également mis en place à cette fin.
  • Campagne de vaccination rapide et massive en 2 phases dont les recommandations seront bientôt présentées par la Haute autorité de santé. Les modalités pratiques seront définies par les autorités sanitaires avec l’Etat, les collectivités locales, les hôpitaux, les maisons de retraite et l’ensemble des médecins de villes. Seront prioritaires pour la première phase, les personnes fragiles/âgées, puis les vaccins seront déployés largement dans un deuxième temps.

Sur le plan économique

Pour faire face à la crise économique et sociale qui va vraisemblablement encore s’aggraver, le Président de la République a annoncé la poursuite de la stratégie du « quoi qu’il en coûte », et la création, dès les prochains jours, de nouvelles aides.

  • Maintien et renforcement significatif des dispositifs existants : chômage partiel pour les salariés, aides ponctuelles pour les plus précaires, mesures pour les entreprises et les indépendants (prêts garantis par l’Etat, annulations et reports de charge, augmentation du fonds de solidarité).
  • Mise en place de nouvelles aides : tous les établissements qui resteront fermés administrativement (bars, restaurants, salles de sport) se verront verser, quelle que soit leur taille, 20% de leur chiffre d’affaires (année 2019) si cette option est préférable pour eux aux 10 000 euros du fonds de solidarité.

« Toute crise comporte une part de progrès, une part d’espérance »

Le Président de la République a souligné les avancées et les apprentissages rendus possibles par la crise : un Etat plus efficace pour faire face à l’urgence, sanitaire comme économique ; la transformation collective de l’hôpital et du système de soin, le rôle du numérique pour rapprocher commerçants et citoyens dans les territoires, continuer à travailler, à apprendre, à soigner.

Enfin, le chef de l’Etat a fait part de sa détermination et de sa confiance dans l’avenir de notre pays : « Aujourd’hui, nous tenons ensemble. Demain, nous vaincrons ensemble. »

Réunion d’échanges avec la Directrice de l’Agence régionale de santé du Grand Est

En circonscription | 25 novembre 2020

Il y a quelques jours, j’ai souhaité avoir un échange avec la directrice régionale de l’ARS sur la gestion de la crise sanitaire mais aussi plus largement sur la déclinaison au niveau local du Ségur de la Santé et du plan ma santé 2022. 

Cet échange m’a permis de constater le travail important réalisé depuis plusieurs semaines par l’agence pour préparer nos établissements et plus largement l’ensemble de notre système de santé à la deuxième vague. 

Prise en compte de l’impact du confinement sur la santé des Français

Lors du premier confinement, une diminution notable du nombre de consultations et un moindre recours aux soins des personnes présentant des maladies chroniques et pathologies aiguës a été observée. Par crainte de l’épidémie, de la contamination, une grande majorité de Français ont reporté les soins dont ils avaient besoin pouvant entraîner une aggravation de leur maladie.

Dans le Bas-Rhin, le nombre de consultations chez le médecin généraliste a par exemple été divisé par 2.

Cette donnée a bien été prise en compte par l’ARS. Des campagnes de communication ont été et sont menées et 17 000 consultations spécifiques post-confinement ont été réalisées.

La Haute Autorité de Santé a, par ailleurs, mené des enquêtes en population générale et en milieu professionnel afin de surveiller l’évolution de ces indicateurs et recueillir les informations nécessaires à l’orientation et à l’ajustement des mesures de prévention, notamment à destination des publics les plus vulnérables.

On observe fort heureusement pas de non recours pour ce second confinement.

J’ai appelé l’ARS à faire preuve d’une grande vigilance par rapport à l’impact de la crise sanitaire et économique sur la santé mentale de nos concitoyens et sur les risques psycho-sociaux que cela représente. 

Situation des étudiants en santé

Les étudiants en santé ont été largement mobilisés dans cette crise sanitaire pour venir en renfort aux personnels des établissements de santé ou ailleurs. J’ai tenu à saluer leur engagement important qui a contribué à permettre la bonne prise en charge des milliers de malades du covid dans nos hôpitaux.

Cette mobilisation a évidemment des conséquences sur leurs parcours d’études et j’ai souhaité interroger la Directrice à ce sujet. Celle-ci m’a assurée que des échanges avec les différents établissements étaient en cours afin de réfléchir sur des aménagements possibles. 

Ségur de la santé

Les accords du Ségur de la Santé signés le 13 juillet dernier, avec les principales organisations représentatives des personnels de la fonction publique hospitalière, ont permis de rehausser de manière historique les salaires de près de 2 millions de soignants travaillant dans les établissements de santé et les EHPAD. Ces revalorisations ont déjà été mises en œuvre. 

En complémentl’ARS s’est saisi de la problématique. Une plateforme de mise en relation professionnels-employeurs a été mise en place et un plan d’attractivité est en construction.

J’ai pour ma part interpellé le Ministre des Solidarités et de la Santé pour lui demander d’ouvrir une réflexion afin d’aboutir à une revalorisation des salaires des soignants dans les secteurs qui ne sont aujourd’hui pas concernés par le Ségur comme les centres de soins infirmiers ou l’EFS.

Ouverture de lits de médecine « à la demande »

Une des mesures du Ségur de la santé prévoyait de financer l’ouverture ou la réouverture de 4000 lits de médecine « à la demande » afin de permettre aux établissements de s’adapter à̀ la suractivité saisonnière ou épidémique. 

 La directrice de l’ARS a pu me confirmer que les crédits nécessaires avaient été alloués pour ces ouvertures dans le Grand Est.

Ma Santé 2022

« Ma Santé 2022  » c’est le plan de transformation de notre système de santé, lancé en février 2018 par le Président de la République. Il prévoit une meilleure organisation des professionnels de santé au bénéfice des patients mais aussi pour eux-mêmes.

Déploiement des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) dans le Bas-Rhin et l’Eurométropole de Strasbourg

Les CPTS, créées par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016, constituent un espace d’organisation et de coordination des professionnels de santé́ de ville autour d’une population donnée. Dans le cadre de Ma santé 2022, elles se vu confier la responsabilité́ de 6 missions prioritaires correspondant aux besoins premiers de la population dans les territoires :

• la réalisation d’actions de prévention,

• la garantie d’accès à un médecin traitant pour tous les habitants du territoire,

• la réponse aux soins non programmés, c’est-à-dire la possibilité́ d’obtenir un rendez-vous dans la journée, en cas de nécessité́,

• l’organisation de l’accès à̀ des consultations de médecins spécialistes dans des délais appropriés,

• la sécurisation des passages entre les soins de ville et l’hôpital, notamment pour anticiper une hospitalisation ou préparer la sortie de l’hôpital après une hospitalisation,

• le maintien à domicile des personnes fragiles, âgées ou poly-pathologiques.

On dénombre pour le moment 5 projets dans le Bas-Rhin, dont la première devrait se concrétiser dès la fin de cette année dans notre circonscription. 

Formation des Infirmiers en Pratique Avancées (IPA)

Prévue par la loi de modernisation de notre système de santé, la pratique avancée pour la profession infirmière est reconnue depuis l’été 2018 en France avec la publication des textes au Journal Officiel. Les infirmiers en pratique avancée disposeront de compétences élargies, à l’interface de l’exercice infirmier et de l’exercice médical. Ils pourront suivre (avec leur accord) des patients confiés par un médecin de l’équipe de soins au sein de laquelle ils exerceront, sur la base d’un protocole d’organisation établi. 

Un nouveau diplôme d’État reconnu au grade de master sera délivré à l’issue d’une formation universitaire de deux ans. Les premiers étudiants ont été accueillis à la rentrée 2018 dans une dizaine d’universités accréditées. 

Une première promo de 15 IPA sont en cours de formation dans le Bas-Rhin.

Soins palliatifs et prise en charge de la fin de vie à domicile

À la demande de la ministre des solidarités et de la santé, l’IGAS a procédé en 2019 à l’évaluation du plan national déployé sur la période 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie. 

Les investigations et les entretiens menés par la mission révèlent une mise en œuvre encourageante, quoiqu’encore partielle, de ce plan national. Ses effets concrets sont restés néanmoins modestes pour les professionnels et les patients, car l’accès aux soins palliatifs et le nombre de personnes formés demeurent faibles, même s’il existe sur le terrain de nombreux projets, au-delà du plan lui-même, qui concourent à mobiliser les acteurs au service d’un meilleur accompagnement en fin de vie.

J’ai souhaité avoir un état des lieux pour notre territoire. Il ressort que le Bas-Rhin connait une bonne dynamique avec davantage d’équipes dédiées et formées. 

#1Jeune1Solution

Avec le Gouvernement | 19 novembre 2020

[A partager pour les jeunes]
🔴 https://www.1jeune1solution.gouv.fr

Si vous avez entre 16 et 30 ans :

Vous pouvez vous connecter à 1jeune1solution.gouv.fr, plateforme sur laquelle vous pourrez trouver des offres adaptées à vos besoins (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation, jobs saisonniers, CDD, CDI), ainsi que des informations sur vos possibilités de formation, d’orientation, ou de services civiques.


La plateforme est lancée aujourd’hui recouvre déjà des offres pour Strasbourg et ses alentours.


Si vous êtes entrepreneur :

Vous pouvez également vous connecter pour diffuser vos offres, et trouver de l’information sur tous les dispositifs d’aide à l’embauche des jeunes.
750 000 jeunes sont arrivés sur le marché du travail en septembre 2020, d’autres, encore en étude, sont pénalisés car leurs jobs d’étudiants sont compromis par la situation sanitaire.


[#1Jeune1Solution]

LOI DE FINANCES POUR 2021

Le travail législatif | 17 novembre 2020

Nos avons voté ce jour un budget historique pour répondre à l’urgence et construire l’avenir.

Ce mardi 17 novembre 2020, le projet de loi de Finances pour 2021 a été adopté par l’Assemblée nationale. Dans un contexte de crise inédit, nous saluons le vote d’un budget d’exception, qui répond à l’urgence et poursuit la transformation profonde du pays engagée depuis 2017.

Nous votons un budget de relance avec un plan massif de 100 Mds € :

Avec ce texte, nous déployons un plan de relance historique de 100 Mds € supplémentaires pour sauver nos emplois et nos entreprises, aujourd’hui mais aussi demain. Investissements, aides aux entreprises, relocalisations, épargne des Français…ces 100 Mds € bénéficieront à tous les Français. Ce plan prépare la France de 2030 autour de trois piliers : transition écologique / souveraineté et compétitivité économique / compétences et solidarités.

L’accélération de la transition écologique est plus que jamais notre priorité avec une enveloppe inédite de 30 Mds € et un budget en hausse pour l’écologie :

  • Nous accélérons la rénovation énergétique : + 2 Mds € supplémentaires pour étendre la prime MaPrimeRénov’, dispositif permettant à tous les ménages propriétaires de financer des travaux de rénovation énergétique.
  • Nous encourageons la décarbonation de l’industrie. L’Etat soutiendra le développement d’une filière française de production d’hydrogène vert. Le plan de relance aidera les entreprises industrielles à investir dans des équipements moins émetteurs de CO2.
  • Nous accélérons le développement des transports durables : investissements massifs dans le ferroviaire et les transports collectifs (métros, tramways, bus), plan vélo, prime à la conversion allant jusqu’à 5000 €, bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique porté jusqu’à 7 000 euros dès 2020.
  • La réforme de la fiscalité des véhicules à moteur se poursuit : le malus CO2 a été abaissé à 128g/km avec un lissage de trois ans au lieu de deux ans. Nous instaurons un malus au poids pour les véhicules de plus de 1 800 kilos. C’était une promesse issue des propositions de la Convention citoyenne pour le Climat pour favoriser les véhicules plus propres, nous la tenons.
  • Nous soutenons la transition vers une agriculture responsable : + 400 M € pour permettre de soutenir les agriculteurs fragilisés par la crise sanitaire.
  • Enfin, nous avons lancé le budget vert, une première mondiale pour plus de transparence sur les conséquences environnementales des politiques publiques

Nous agissons pour permettre à nos entreprises de gagner en compétitivité et à la France de prendre pleinement sa souveraineté industrielle :

  • Nous voulons relocaliser les industries à forte valeur ajoutée grâce notamment à la baisse de 10 Mds € par an des impôts de production à partir de 2021.
  • Nous garantissons aux entreprises des fonds propres et de la trésorerie sur le long-terme : 3 Mds € pour le soutien au financement des entreprises.
  • Nous investissons 1 Md € pour la relocalisation, dont 600 M € pour les secteurs stratégiques pour l’avenir (santé, électronique, 5G, intrants industriels et agroalimentaire).
  • Nous aidons nos entreprises à relever le défi numérique : 385 M € pour la mise à niveau numérique des ETI/PME et TPE ; 1,5 Md € pour l’Etat et les territoires.

Nous plaçons la cohésion sociale et territoriale au cœur de la relance du pays :

Ce plan est un plan pour l’emploi et pour l’avenir. Nous luttons sans compter contre le chômage et
investissons massivement dans les compétences pour préparer les emplois de demain.

  • Plan jeune (6,7 Mds €) avec des aides à l’embauche, à la formation et des emplois aidés ;
  • Mise en place d’un bouclier anti-chômage (7,6 Mds €) avec l’activité partielle de longue durée ;
  • Montée des compétences pour changer cette crise en opportunité : 1 Md € pour France compétence et pôle emploi, 900 M€ pour un programme d’investissement dans la formation.
  • Egalité dans les territoires : haut débit partout/ soutien aux associations de lutte contre l’exclusion / Solidarité : revalorisation de l’ARS…

Nous sommes également au rendez-vous pour soutenir ceux qui souffrent de la crise sanitaire et saluons la création d’un crédit d’impôt de 50% du montant du loyer abandonné pour tous les bailleurs qui renoncent au loyer du mois de novembre pour les entreprises qui ont jusqu’à 250 salariés.

Nous tenons nos engagements : baisse des impôts et financement de nos priorités

Nous continuons à baisser massivement les impôts (la plus forte baisse depuis 20 ans), répartie pour moitié en faveur des ménages et des entreprises. Entre 2018 et 2021, cet allègement fiscal représente, an total, 45 milliards d’euros. Nous réaffirmons notre engagement auprès des Français : nous n’augmenterons pas les impôts.

Nous poursuivons le financement de nos politiques prioritaires en faveur notamment de la Justice (le budget est en hausse de +8% en 2021, c’est inédit ; 1500 postes dans les juridictions et administrations pénitentiaires seront créés en 2021), l’Education (400 M€ de revalorisations salariales dès 2021), la Recherche, la Transition écologique, les Armées, la Sécurité (+1Md€ par rapport à 2020 pour poursuivre le plan de création de 10 000 emplois de policiers et de gendarmes d’ici 2022), et l’Egalité entre les femmes et les hommes.

Ce budget 2021 est historique, il nous oblige. Nous veillerons à ce que toutes les avancées majeures qu’il porte se concrétisent le plus rapidement possible dans nos circonscriptions, grâce à la mobilisation de tous les acteurs de terrain.

Explication de l’article 24 de la loi sécurité globale

La loi en concret | 17 novembre 2020

Vous êtes nombreux à m’interpeller sur la loi sécurité globale, et plus particulièrement sur son article 24.

J’entends qu’il serait interdit de filmer les policiers ou que les forces de l’ordre pourraient sanctionner les personnes diffusant des vidéos d’eux.

Pour vous répondre, j’aimerai me baser sur le texte de loi, ni plus, ni moins, et vous propose cette vidéo d’explication.

Pourra-t-on diffuser :

– l’image d’un policier dans une manifestation ou lors d’une interpellation d’un individu ? OUI

– l’image d’un policier en dénonçant sa méthode d’intervention ? OUI

– l’image d’un policier qui selon le commentateur exerce illégitimement la violence ? OUI

– l’image d’un policier en commentant « je n’aime pas la police » ou encore « nous sommes dans un Etat totalitaire » ? OUI

– l’image d’un policier en appelant à s’en prendre directement à sa personne ? NON

Géothermie / sismicité

En circonscription | 13 novembre 2020

Les phénomènes sismiques se succèdent depuis plusieurs semaines dans notre secteur. Ces événements sont induits par les tests réalisés par l’entreprise Fonroche géothermie sur son site de Vendenheim-Reichstett. Les habitants et élus attendent à juste titre un éclaircissement rapide de la situation.

Malgré le potentiel offert par cette technologie, la sécurité des riverains doit être notre seule priorité. C’est dans ce sens que je suis intervenu auprès de la Préfète pour appuyer la demande des élus et des habitants afin que toutes les garanties soient apportées avant d’envisager une possible reprise des tests sur le site.

J’ai également pris contact avec les services de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement, et du Logement (DREAL) du Grand-Est qui ont la charge de ce dossier et avec qui j’ai pu évoquer la situation sur le plan technique. 

Enfin, il me parait indispensable que les pouvoirs publics fassent preuve d’une totale transparence quant à l’avenir de la géothermie dans l’Eurométropole et associent pleinement les habitants à cette réflexion.

Covid-19 : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse du Premier ministre

Crise sanitaire | 13 novembre 2020

À l’occasion d’une conférence de presse tenue jeudi 12 novembre, le Premier ministre Jean Castex a rappelé que la France affrontait une deuxième vague épidémique extrêmement forte, touchant tout aussi durement l’ensemble de nos voisins européens.

Un impact sanitaire très lourd

  • Plus de 10 000 décès supplémentaires de la Covid-19 : au cours de la dernière semaine, entre 400 et 500 personnes sont mortes chaque jour du virus. Cela veut dire qu’aujourd’hui en France, 1 décès sur 4 est dû au Coronavirus.
  • La pression sur notre système hospitalier s’est fortement accrue et met nos soignants dans une tension extrême avec :

– 95 % de nos capacités normales de lits de réanimation hors crise.
– 1 hospitalisation toutes les 30 secondes.
– 1 admission en réanimation toutes les 3 minutes.
– 40 % des personnes admises en réanimation ont moins de 65 ans.

  • Au cours des deux dernières semaines, nous avons équipé 1.360 lits supplémentaires afin de pouvoir accueillir plus de malades Covid mais aussi d’autres malades. Nous pourrons monter cette capacité de soins à 10.400 lits, si nécessaire.
  • Le Premier ministre a tenu à saluer nos établissements de santé qui s’adaptent en permanence pour accueillir tous les patients tout en rappelant que tout lit supplémentaire consacré au Covid vient réduire notre capacité à prendre en charge d’autres malades.

Bilan de la mise en œuvre des mesures de confinement

Depuis le 30 octobre, nous avons mis en place un confinement adapté, qui cherche à limiter au maximum tous les déplacements non essentiels, mais qui préserve l’éducation de nos enfants et limite autant que possible ses impacts sur l’emploi et l’économie.

  • Baisse de la fréquentation des moyens de transport : -69% dans le métro à Paris, réseau aérien domestique à 10% de ses capacités normales.
  • Ces chiffres s’expliquent par la limitation des déplacements non professionnels mais aussi par un recours accru au télétravail qui a fortement progressé au cours des deux dernières semaines : 45 % des salariés privés ont télétravaillé au cours de la semaine écoulée, pour une durée moyenne de 3,7 jours dans la semaine.
  • Ce recours accru au télétravail accompagne une stratégie de confinement qui place la sécurité sanitaire au premier plan tout en essayant de préserver l’activité économique, et donc l’emploi. Selon la Banque de France, l’activité économique pourrait baisser de 12 % en novembre (trois fois moins qu’au printemps dernier).

Impact du confinement sur l’épidémie

  • L’évolution du nombre de nouvelles contaminations s’est clairement ralentie depuis une semaine. En moyenne sur 7 jours, nous observons une baisse de l’ordre de 16 %.
  • Cette évolution doit être interprétée de manière positive mais prudente car cette tendance est récente et que ne voyons pas encore l’impact de cette évolution sur les hospitalisations

Le Premier ministre en a tiré trois conclusions :

  • Première conclusion : il serait irresponsable de lever ou même d’alléger le dispositif dès maintenant : les règles du confinement seront maintenues inchangées, au moins pour les quinze prochains jours. Les commerces fermés au titre du confinement le resteront donc encore pour quinze jours supplémentaires.
  • Deuxième conclusion : nous devons évidemment apporter un soutien économique massif à tous les commerces et toutes les entreprises qui ont été contraintes de fermer.

Ils se traduiront par :

– Le versement des premières aides financières, au titre de l’activité partielle ou du fonds de solidarité de 10.000 euros par mois d’ici à la fin de novembre. L’objectif est de sauver les petits commerces à l’issue de cette crise.
– Un soutien aux salariés par la prolongation des dispositifs de chômage partiel.
– Faire en sorte que les demandeurs d’emploi qui arrivent en fin de droits ne basculent pas dans la précarité. La ministre du travail a proposé aux partenaires sociaux (réunion jeudi 12 novembre) de reconduire le dispositif de prolongation exceptionnelle des droits à l’assurance chômage pour les chômeurs en fin de droit, le temps du confinement.
– Une attention à la situation d’isolement des plus jeunes, et en particulier des étudiants, dont les établissements n’assurent plus leurs enseignements, sauf exception, qu’en distanciel. Dans les prochains jours, les 800 cités universitaires de France vont disposer de deux référents étudiants en renfort du travail des services des CROUS, notamment pour accompagner les étudiants de 1ère année et les étudiants les plus en difficulté  : près de 1.600 emplois étudiants en novembre, décembre et janvier. 
– Le déploiement massif du plan « un jeune, une solution » qui mobilise une part importante des crédits du plan de relance.

  • Troisième conclusion : l’enjeu des prochaines semaines sera de ne pas relâcher nos efforts. Depuis le 30 octobre, les forces de police et de gendarmerie ont procédé à près de 581.000 contrôles, qui ont donné lieu à 88.455 verbalisations.

Constance et cohérence dans l’action

Il est important que nous puissions donner de la visibilité aux Français sur ce qui peut se passer au cours des prochaines semaines.

Deux types d’indicateurs seront surveillés :

  • Un indicateur de circulation du virus : c’est le nombre de cas par jour que nous calculons sur la moyenne des 7 derniers jours.
  • Un indicateur de pression sur le système hospitalier : c’est le nombre de patients Covid en réanimation.

Depuis une semaine, le nombre de cas positifs s’infléchit (tendance à la baisse autour de 16 % sur la dernière semaine).

  • Si la semaine prochaine, cette tendance ne se confirmait pas et que le nombre de patients Covid en réanimation devait continuer d’augmenter, alors nous serions amenés à prendre des mesures supplémentaires afin d’arrêter la vague. 
  • À l’inverse, si la tendance observée ces derniers jours se confirme, nous pensons que le pic de la 2ème vague pourrait être atteint pour nos hôpitaux en début de semaine prochaine.
  • Si l’observation des chiffres des prochaines semaines confirmait que nous restons bien en ligne avec cette perspective, des premières mesures d’allègement pourraient intervenir à compter du 1er décembre, strictement limitées aux produits et commerces de première nécessité, sur la base d’un protocole renforcé concerté avec les professionnels, et soumis aux instances scientifiques.
  • Cette première étape ne pourra pas concerner d’autres établissements recevant du public où les risques de contamination sont par nature plus élevés, comme par exemple les bars, les restaurants et les salles de sport.

Mobilisation totale

  • Grâce à la mobilisation immédiate, de tous, l’objectif est de pouvoir permettre un nouvel allègement au moment des vacances de Noël, afin que les nous puissions passer les fêtes de fin d’année en famille, dans la sérénité.

Mesures de soutien aux entreprises et indépendants

Avec le Gouvernement | 12 novembre 2020

Cette nouvelle période de confinement entraine de nombreuses difficultés pour nos entreprises. En tant qu’entrepreneur et indépendant, des mesures de soutien sont mises en place pour vous soutenir :

➡️ Les mesures d’accompagnement pour numériser votre entreprise et développer votre activité en ligne et profiter du dispositif « Clique mon Commerce » : https://www.clique-mon-commerce.gouv.fr/?fbclid=IwAR2cCKZfB7rIY0AtmA0qf3cdZ_FFbdZrMtvOzZz2il4s-qD1YCSd0aqH9qY

➡️ Ce dispositif mis en place par le gouvernement vous permet de vérifier à quelle mesure de soutien vous avez droit, de trouver l’interlocuteur dont vous avez besoin : https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/fr

➡️ Retrouvez par ailleurs ci-dessous un document qui contient les questions d’entrepreneurs les plus souvent posées, et des réponses documentées par le service public.

Pas un euro aux pays qui ne respectent pas l’Etat de droit

Prises de parole | 6 novembre 2020

Le principe de l’Europe politique est la solidarité entre ses peuples et États.


Qui plus est, répondre à une exigence de solidarité est dans l’intérêt national de tous les Etats membres et dans l’intérêt commun de l’Union.


Mais pas à n’importe quel prix, ni dans n’importe quelles conditions.

L’Union Européenne n’est pas une machine à cash pour démocraties illibérales.


Certains pays jouent pourtant un double jeu. Ou plus précisément, certains dirigeants populistes en Hongrie et en Pologne, bénéficient de fonds européens pour développer et relancer l’économie de leur pays, tout en désignant l’Union Européenne comme l’ennemie.


Le tout, en remettant en cause l’état de droit, la liberté de la presse, la séparation des pouvoirs, les droits des femmes et homosexuels, l’indépendance de la justice, valeurs fondatrices de l’Union européenne.


Ce jeudi 5 novembre, un accord provisoire entre le Parlement européen et les États a été trouvé, pour développer un mécanisme conditionnant le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit.

Autrement dit, pas un euro ne sera donné aux pays qui ne respectent pas l’Etat de droit.


Ce mécanisme deviendra, je l’espère, un élément primordial du budget pluriannuel et du plan de relance européen.


C’est une grande avancée de pouvoir mettre en cohérence les valeurs de démocratie avec le fonctionnement concret, politique et démocratique de l’Union Européenne.

15 propositions pour le numérique éducatif de demain

Divers | 4 novembre 2020

Comme je vous l’avais indiqué il y a quelques mois, j’ai travaillé avec une dizaine de collègues pour produire un corpus de propositions concrètes pour lutter pour la souveraineté de notre modèle éducatif et contre la fracture numérique.

Le confinement a souligné la fracture numérique en France et la dépendance de l’école à l’égard d’outils commerciaux anglo-saxons. Plusieurs propositions vont dans le sens d’une stratégie du numérique éducatif pilotée par la République.

Sur les frontons des écoles, il est écrit « liberté, égalité, fraternité ». Nous ne pouvons tolérer un système scolaire à deux vitesses. Nous ne pouvons par exemple pas tolérer que seules 14% des écoles primaires soient équipées en très haut débit en zone rurale.

Il n’est bien sur pas question de déménager l’école sur internet, ou de la résumer à un espace virtuel, mais d’en faire un moyen et non une fin, au service du partage de la connaissance et de l’organisation efficace de la vie scolaire.L’ensemble des propositions en détail est disponible ci-dessous.

Confinement : quelles modalités ?

Crise sanitaire | 29 octobre 2020

  • Le confinement a été annoncé jusqu’au 1er décembre.
  • Un point sera fait mi-novembre pour évaluer la situation.

“Nous vivons une situation hors du commun. La solution est entre les mains de chacun d’entre nous (…) Le gouvernement et les services de l’État sont pleinement mobilisés de même que les élus locaux. Nous devons êtres soudés et c’est ensemble que nous surmonterons cette épreuve !”

Jean CASTEX, Premier Ministre

LA SITUATION SANITAIRE

L’accélération de la circulation du virus frappe la France comme toute l’Europe​. En France, toutes nos régions et toutes les catégories d’âge sont touchées.

Notre objectif est de protéger la santé de nos concitoyens en cassant la spirale épidémique​. C’est pour cela que le confinement a été annoncé pour l’ensemble du territoire, hormis les territoires d’Outre-mer.

Le nombre de lits en réanimation est progressivement augmenté, ce qui nécessite parfois de déprogrammer des soins de médecine ou de chirurgie non liés au coronavirus.

Sont privilégiées les prises en charge pour les maladies chroniques, les cancers, les activités de greffe, les soins aux personnes atteintes de handicap, les troubles psychiatriques.

7 000 soignants ont été formés cet été aux techniques de réanimation.

1000 soignants se sont inscrits sur des plateformes en renforts.

2 millions de test PCR sont réalisés chaque semaine.

Le plan blanc est déclenché à l’échelle nationale.

LES DÉPLACEMENTS

Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants :

Il sera possible de sortir de son domicile avec une attestation dérogatoire pour :

  • Faire ses courses.
  • Se rendre ou revenir de son lieu de travail, hors télétravail.
  • Un motif médical.
  • Des motifs familiaux impérieux (assistance aux personnes vulnérables ou précaires).
  • Une convocation administrative ou judiciaire.
  • La participation à une mission d’intérêt général.
  • Un déplacement d’une heure maximum pour une activité physique individuelle et deplein air, pour une simple balade, promener un animal dans un rayon d’un kilomètre.

Des autorisations supplémentaires sont prévues par rapport à mars pour :

  • Accompagner un enfant à l’école.
  • Se rendre dans un service public (CAF, Assurance maladie, Pôle emploi,…)
  • Aller dans un bureau de poste et une agence bancaire, qui resteront ouverts.
  • Passer des examens ou concours, qui resteront possibles.

Pour faciliter la vie quotidienne, deux attestations permanentes ont été prévues :

  • Par l’employeur.
  • Par l’établissement scolaire.

Elles sont disponibles au téléchargement ICI

Les agents de la fonction publique ou les indépendants pourront présenter leur justificatifs professionnels.

En cas de ​non respect du confinement,​ une ​amende de 135 euros​ sera appliquée.

Concernant nos frontières :

  • À l’intérieur de l’Union européenne, elles resteront ouvertes.
  • À l’extérieur de l’UE, elles seront fermées, sauf pour les ressortissants ou résidents français rentrant de l’étranger avec un test réalisé 72h à l’avance. Sinon, un test à l’arrivée leur sera imposé.

LES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

Concernant les établissements recevant du public :

❌ Restaurants, bars, salles de spectacles, de sport, salles polyvalentes et cinémas seront fermés.

❌ Tous les rassemblements publics seront interdits sauf les manifestations déclarées.

Les dérogations seront les mêmes qu’au printemps.

✅ Les commerces de gros destinés à l’approvisionnement de professionnels serontouverts.

✅ Les crèches et établissements scolaires (primaire, collège, lycée) seront ouverts.

✅ Les hôtels, qui peuvent garder une petite activité pour les déplacements professionnels, seront ouverts mais pas leurs restaurants. Seul le room-service sera disponible.

✅ Les transports en commun continueront de fonctionner.

Les commerces fermés administrativement pourront continuer de travailler pour les livraisons et le retrait des commandes.​ 

Les lieux de cultes resteront ouverts​,
❌ mais pas les cérémonies religieuses, sauf pour les enterrements ou mariages. Une tolérance est prévue pour la Toussaint.

Une liste exhaustive est à retrouver sur le site du ministère de l’Intérieur.

LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

✅ Les écoles primaires, les collèges et les lycées resteront ouverts.

“Nous avons le devoir de maintenir notre école.”

Jean-Michel BLANQUER

Depuis septembre et l’application du protocole sanitaire, peu de contaminations ont été constatées en milieu scolaire. ​Nous continuerons à fermer les espaces nécessaires en cas de contaminations, et nous appliquerons la continuité pédagogique avec l’enseignement à distance.

Les protocoles seront renforcés​ :

  • Port du masque pour tous les élèves dès 6 ans​ pour prévenir tout risque de contagiosité. Des masques seront prévus en cas d’oubli ou de difficulté économique des familles.

● Dans les lycées​, la souplesse sera accordée aux chefs d’établissement pour l’application du protocole (enseignements à distance,…)

Pour éviter le brassage​ :

  • Organisation des arrivées et départs des élèves.
  • Limitation de la circulation des élèves dans les bâtiments (une salle attribuée à chaque classe).
  • Récréations organisées par groupes ou temps de pause en classe.
  • Restauration maintenue en veillant à espacer les élèves d’un mètre les uns des autres.
  • Aération et ventilation + désinfection des salles de classe.
  • Vigilance accrue sur les gestes barrières et la distanciation physique.

Ce protocole s’applique également pour l’activité périscolaire.

UNIVERSITÉ ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Pour les universités et l’enseignement supérieur​ : la règle sera le distanciel avec des cours en ligne, hors travaux pratiques.

  • Les examens et concours se poursuivront.
  • Les restaurants universitaires seront ouverts mais uniquement pour des repas à emporter.
  • Les bibliothèques universitaires seront ouvertes sur RDV, avec une jauge prévue.
  • Pour la recherche, il faudra favoriser le télétravail.

EN MILIEU PROFESSIONNEL

Dans le milieu professionnel,​ toutes les entreprises ne seront pas fermées administrativement. Certaines doivent continuer à fonctionner le plus normalement possible.

Dans la culture et le sport​, il sera possible de continuer le travail préparatoire (répétition, tournage, entraînements).

Le télétravail ​sera la règle partout où c’est possible.

Le télétravail est une obligation inscrite dans le protocole national en entreprise avec 3 possibilités :

  • Toutes les tâches en télétravail 5 jours sur 5.
  • -Si toutes les tâches ne peuvent pas être faites à distance, il sera possible de se rendre ponctuellement sur le lieu de travail. Les déplacements devront être limités.
  • Si l’activité n’est pas possible à distance, il sera nécessaire de disposer d’une attestation. L’employeur doit aménager une heure d’arrivée et de départ à ses salariés.

❌ Pas de moment de convivialité en entreprise.

Le protocole est disponible sur le site du ministère du Travail

L’activité se poursuivra dans de nombreux secteurs. Pour les secteurs impactés par la crise fermés administrativement, ils bénéficient de l’act partielle avec un reste à charge nul. Pour les autres : activité partielle à 84%.

LES MESURES DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES

“Les entreprises ont besoin de notre soutien total : financier et moral. Ce soutien leur est acquis. La cellule de continuité économique est remise en place.”

Bruno Le Maire

L’État a déployé des mesures de soutien exceptionnels​ :

● Fonds de solidarité​ : il sera réactivé pour toutes les entreprises sans exception et pour toute la durée du confinement pour couvrir tous les cas de figure.

En cas de fermeture administrative, l’indemnisation ira jusqu’à 10.000 euros pour les entreprises jusqu’à 50 salariés, quel que soit le secteur.

Pour le tourisme, l’événementiel, la culture et la sport même si les structures ne ferment pas : avec une perte de chiffre d’affaires de 50%, elles bénéficieront de l’indemnisation de 10 000 euros.

Toutes les autres entreprises qui restent ouvertes : avec moins de 50 salariés et une perte de chiffre d’affaires de 50%, l’indemnisation sera de 1500 euros par mois.

  • Reconduction de l’activité partielle indemnisée.
  • Exonération et report de cotisations sociales ​:
    • En cas de fermeture administrative : exonération totale des cotisations sociales.
    • Pour le tourisme, l’événementiel, la culture et la sport : si la perte de CA est de 50%, l’exonération sera totale.
    • Pour les travailleurs indépendants : les prélèvements seront suspendus sans démarche à faire. En cas de fermeture, l’exonération sera totale. Pour ceux qui ont demandé des étalements de paiements, une remise au cas par cas sera possible s’il y a de graves difficultés financières.
  • Prêts garantis par l’État et prêts directs par l’État​ :
  • Les entreprises pourront contracter des prêts jusqu’au 30 juin 2021, avec unétalement jusqu’à 5 ans (taux entre 1 et 2,5% maximum).
  • Pour les entreprises qui ne peuvent pas rembourser leur prêt, elles bénéficieront d’un an supplémentaire.
  • Pour les prêts directs, les entreprises qui n’ont aucune solution de trésorerie, undemi-milliard d’euros a été provisionné. Il représentera jusqu’à 10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et 50.000 euros pour les entreprises entre 10 et 50 salariés.
  • Prise en charge des loyers​ des entreprises : dès le PLF, un crédit d’impôt a été décidé pour inciter les bailleurs à annuler leur loyers d’au moins un mois pour les entreprises de moins de 250 salariés fermées administrativement ou les secteurs du tourisme, de l’événementiel, de la culture et du sport. Cette aide est cumulable avec le fonds de solidarité.
  • Accélérer la numérisation des commerçants et artisans​ : nous apporterons des moyens financiers pour inciter ces comportements qui vont dans le bon sens. Pour les concessions automobiles, les clients pourront venir chercher sur RDV leur nouveau véhicule

● Dans le BTP, les protocoles doivent être appliqués​. Les magasins de matériaux et outillages restent ouverts. Dans les mairies, des guichets devront rester ouverts pour accueillir les demandes de permis de construire par exemple.

– Secteur industriel​ : les bureaux d’étude devront rester ouverts.

“L’économie française a des bases solides avec des capacités de rebond exceptionnelles. Nous surmonterons cette épreuve sanitaire. L’économie française est puissante, agile et volontaire.”

Bruno LE MAIRE

LE SECTEUR CULTUREL

“Nous pensons tous aux artistes, auteurs, techniciens, organisateurs d’événements, du commerce culturel. Je sais quel coup de tonnerre ce confinement représente !”

Roselyne BACHELOT
  • Les mesures transversales bénéficient également à la culture : aide aux loyers, fonds de solidarité, etc.
  • La plupart des établissements seront fermés.
  • Certaines activités peuvent continuer si elles se font sans public :
    • Tournages, répétitions, enregistrements, captations d’oeuvres, chantiers, préparation d’expositions.
  • Les marchands de journaux resteront ouverts.
  • Pour les librairies et disquaires, les livraisons et le “click and collect” seront possibles. Ils bénéficieront d’aides aux loyers.
  • Pour les bibliothèques : la livraison sur place sera possible.

Retrouvez toutes les informations sur www.gouvernements.fr

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Nous ne céderons rien

Prises de parole | 29 octobre 2020

Nous savons que les gens n’attendent plus ni minute de silence ni condoléances, mais c’est justement parce qu’il faut rester humain, malgré ceux qui nous attaquent, que le temps des condoléances est sacré.

Nous voulons ainsi dire toute notre peine aux familles et proches des victimes de l’attentat islamiste d’aujourd’hui.

C’est parce que nous n’avons rien cédé qu’ils nous attaquent.

Rien cédé sur la liberté d’expression.

Rien cédé sur la fermeture de lieux de culte où l’on ne respectait pas les lois de le République.

Rien cédé sur l’expulsion des fanatiques haineux. Rien cédé sur la lutte contre l’argent sale qui gangrène une partie de notre société.

Et nous ne céderons rien.

Nous en payons le prix. Celui de vie humaines, innocentes, sacrées.

Nous ne céderons rien pour qu’ils ne soient pas morts pour rien.

La loi protégeant les enfants qui travaillent sur internet adoptée !

Le travail législatif | 6 octobre 2020

Enfin une loi protégeant les enfants qui travaillent sur internet.

Vous me parlez régulièrement des écrans et de nos enfants, le plus souvent à propos du temps passé devant (4 heures par jour en moyenne).

Mais que se passe-t-il pour les enfants qui sont derrière ?

Derrière l’écran, il y a parfois des enfants qui travaillent et qui jusqu’à aujourd’hui n’étaient pas protégés dans leurs intérêts supérieurs : droit au consentement, à l’instruction, au repos ou encore à jouir de l’argent qu’ils auront gagné quand ils seront majeurs.

Le travail des enfants est interdit, y compris sur internet, qui n’est pas un espace de non-droit.

Depuis 1963, les enfants du spectacle (chanteurs, acteurs…) sont protégés par la loi française mais internet bouscule tout. C’est parce que notre démocratie sociale s’est construite autour de l’interdiction du travail des enfants qu’il fallait, à l’ère du numérique, réaffirmer avec force que les enfants ont des droits particuliers.

C’est chose faite avec cette loi que j’ai portée en votre nom et qui fait de la France le premier pays du monde à protéger ainsi les enfants dits « influenceurs » dont certains sont des stars qui sont l’objet d’une exposition médiatique et d’enjeux commerciaux qui devraient par ailleurs tous nous interpeller.

Relire le communiqué de presse du 12 février 2020:

Proposition d’échanges sur les néo-nicotinoïdes

Divers | 28 septembre 2020

Bonjour à tous,


Le 5 octobre, l’Assemblée nationale se prononcera sur le projet de loi « Betterave » ou « néo-nicotinoïdes » selon les terminologies.
Je trouverais intéressant de pouvoir échanger avec vous à ce sujet en visio-conférence.


N’étant ni agriculteur, ni spécialiste du sujet, j’ai proposé à Thierry Agriculteur d’aujourd’hui, un Youtuber agriculteur de participer à nos échanges. L’objectif de sa chaîne est d’expliquer au grand public son métier, et l’agriculture en général.Je vous propose donc de nous retrouver jeudi 1er octobre à 18h30 pour en discuter sur Zoom.
La réunion se déroulant en ligne, le nombre de place est plus limité que d’ordinaire.


Pour participer, je vous propose de cliquer sur ce lien afin de vous inscrire : https://brunostuder876099.typeform.com/to/L8S4x6PiA bientôt,

La commission des Affaires culturelles et de l’Éducation entame un cycle de «rendez-vous du numérique éducatif»

Communiqués | 22 septembre 2020

En prévision des États Généraux du numérique pour l’Éducation qui se tiendront les 4 et 5 novembre 2020 à Poitiers, Bruno Studer, président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation a souhaité organiser un cycle de « rendez-vous du numérique éducatif » ces mercredis 23 et 30 septembre 2020.

Les états généraux du numérique éducatif seront l’occasion d’aborder un certain nombre de sujets parmi lesquels la formation au numérique et l’équipement des enseignants et élèves, les conditions de déploiement du numérique éducatif ou encore l’organisation des services et ressources pédagogiques.

Les « rendez-vous du numérique éducatif » seront une opportunité pour les commissaires des affaires culturelles et de l’éducation de travailler en amont ces thématiques avec les experts du secteur.

A cet égard, quatre tables rondes sont organisées sur les thèmes suivants :

Mercredi 23 septembre

  • Table ronde n° 1 : l’éducation en ligne, quels services et ressources pédagogiques, quel service public pour le numérique éducatif ? (9h30 – 11h)
  • Table ronde n° 2 : l’éducation en ligne, quels services et ressources pédagogiques, quelle place pour le secteur privé ? (11h15 – 12h30)

Mercredi 30 septembre 2020

  • Table ronde n° 1 : la formation initiale et continue du corps enseignant à l’école numérique (9h30 – 10h45)
  • Table ronde n° 2 : les conditions du déploiement du service public du numérique éducatif (11h- 12h30)

Pour retrouver le détail des intervenants : http://www2.assemblee-nationale.fr/15/commissions-permanentes/commission-des-affaires-culturelles/(block)/39499

Les échanges seront disponibles en direct et en Replay, sur la plateforme vidéo de l’Assemblée nationale :

[Seconde guerre mondiale / Malgré-nous / lettre à la présidente de France Télévisions]

En circonscription | 15 septembre 2020

Suites aux propos de l’historien Franck Ferrand, retranscrits par les Dernières Nouvelles d’Alsace – DNA du 14 septembre, à propos du terrible épisode d’Oradour-sur-Glane, du rôle des Malgré-nous, j’ai fait parvenir une lettre à la présidente de France Télévision pour lui exprimer mon incompréhensions et ma tristesse devant ces propos.

En qualifiant les Malgré-nous d’ « Alsaciens volontaires », l’historien, qui a exprimé ses regrets depuis, a prononcé des paroles déshonorantes et historiquement fausses.

Cela nous montre combien il est toujours nécessaire d’approfondir et d’entretenir la connaissance du passé. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé qu’une émission de service public audiovisuel puisse être consacrée aux malgré-nous, pour que chacun puisse se remémorer ce qu’a pu être l’enrôlement forcé d’Alsaciens et de Mosellans pendant l’occupation.

Du respect pour nos maires.

Prises de parole | 9 septembre 2020

Le maire est plus que jamais un des personnages incontournables de la démocratie, il en est même un pilier. Pour rappeler sa proximité avec ses concitoyens on dit d’ailleurs souvent de lui qu’il est « à portée d’engueulade ». 

Visiblement, certains confondent portée d’engueulade et portée d’insulte et d’agression. Selon l’Association des maires de France (AMF), 233 maires ont été agressés de janvier à juillet. C’est intolérable. Chaque agression commise contre un maire est une agression commise contre la République. 

A cet égard, je tiens à saluer le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti qui a annoncé lundi 7 septembre l’envoi d’une circulaire aux procureurs afin de mieux défendre les élus et en particulier les maires, victimes d’insultes et de violences. 

Cette circulaire, que vous retrouverez à la fin de cet article, incitera à désigner les insultes contre les maires comme des outrages au sens de l’article 433-5 du Code pénal.

Vous me demanderez, en quoi une simple qualification pourrait changer la donne ?  

C’est d’abord une question de respect de la fonction de maire. De manière générale, la qualification retenue contre l’auteur d’une insulte est le délit d’injure, qui n’est qu’une contravention de première classe, passible de 38 euros d’amende dans un cadre privé, et de 12 000 euros d’amende en public. 

Lorsqu’un policier est insulté, il n’est pas question d’injure mais d’outrage du fait qu’à travers l’individu, c’est le respect à la dignité et au respect de la fonction qui est atteint. 

Cela doit être la même chose pour un Maire. Il me parait important de leur rappeler que nous sommes à leurs côtés face à cette hausse de la violence dont ils sont victimes. A cet égard, le garde des Sceaux souhaite que les élus victimes bénéficient d’un « accueil personnalisé » et soient « systématiquement informés de façon personnalisée des suites judiciaires décidées ».

C’est ensuite un enjeu d’efficacité. Qualifier d’outrage l’insulte portée à un maire permet d’être plus dissuasif dans les sanctions, par exemple en donnant la possibilité de condamner à des travaux d’intérêt général, l’auteur d’un tel délit, ou en interdisant à l’agresseur le séjour sur le territoire de la commune.

Comme le dit notre ministre de la Justice, « c’est simple, c’est pragmatique, c’est efficace et ça va dans le bon sens ». 

Mais c’est surtout une question démocratique. Plusieurs études nous alertent sur la crise de vocation des élus, souvent du fait que la fonction d’élu parait dévalorisée. Mieux protéger les élus, c’est mieux protéger les vocations, et donc la République. 

Je vous encourage d’ailleurs, si vous en avez l’occasion, à visionner ce magnifique documentaire « La Gloire de mon Maire », dans lequel un journaliste suit le parcours de son père, Yves Fafournoux, maire depuis pendant vingt-cinq ans du village de Veyre-Monton (Puy-de-Dôme) et qui a décidé de ne pas se représenter aux municipales de 2020 (lien de replay ci-dessous).

Son témoignage nous montre l’engagement quotidien de ces hommes ou femmes qui font le choix de s’investir pour leurs concitoyens, mais aussi leurs difficultés et le besoin de les soutenir dans leurs fonctions. 

📺 Le lien vers le documentaire en replay « La Gloire de mon Maire » https://www.lcp.fr/programmes/la-gloire-de-mon-maire-15427

[brève – école inclusive, réouverture de classe de 6e et bilinguisme]

En circonscription | 4 septembre 2020

Rencontre ce matin avec le nouveau Directeur Académique du Bas-Rhin Jean-Pierre GENEVIEVE. Nous avons échangé sur la rentrée 2020 dans le département et plus particulièrement sur la circonscription.

L’occasion d’évoquer de nombreux sujets tels que mon soutien au souhait des enseignants et parents d’élèves du collège du Ried à Bischheim qui demande la réouverture d’une classe de 6ème, l’école inclusive ou encore le bilinguisme.

Infographie – comment sont dépensés les 100 milliards d’euros du plan de relance

La loi en concret | 3 septembre 2020

100 000 000 000 euros.

Je suis fier que nous ayons tiré les leçons de la crise de 2008, en proposant un plan dont le montant est presque 4 fois plus élevé, qu’il y a 12 ans, et dont les priorités sont l’environnement, la cohésion sociale et territoriale, la compétitivité et la puissance industrielle.

Le chiffre est d’un tel ordre de grandeur qu’on a du mal à se représenter concrètement comment cette somme peut être investie. Retrouvez dans mon infographie comment est répartie cette somme.

Quelques réflexions sur Charlie : « Mahomet débordé par les intégristes »

Prises de parole | 2 septembre 2020

Je me souviens des cours juste après Charlie.

Je me souviens de la question « mais c’est qui Charlie »

Je me souviens de la violence des propos « ils l’ont bien mérité »

Je me souviens du désarroi de certains de mes collègues, seuls.

Je me souviens faire en classe ce que mes élèves faisaient sur leur téléphone : aller sur Google, taper « Charlie Hebdo », trouver ce dessin, le projeter sur le tableau…

Je me souviens de leur incompréhension et de constater leur incapacité à comprendre la caricature.

Je me souviens de l’échange qui suivit et s’ils saisissaient tous le sens de cons, aucun ne fut capable de m’expliquer le sens de l’expression « débordé par les intégristes ».

Ce furent les heures les plus denses de ma carrière. Je ne sais pas s’ils s’en souviennent, moi je me souviens…

Je me souviens des jours anciens …et je pleure. #JeSuisCharlie