2 ans au service du pouvoir d’achat des Français

Prises de parole | 25 juin 2019

Jamais une majorité n’a autant œuvré pour augmenter le pouvoir d’achat des Français au cours des 30 dernières années. Nous l’avons fait avec un cap : redonner à chaque Français les clés pour reprendre en main son destin et bâtir son avenir. C’est le projet de société que nous défendons depuis 2 ans : nous voulons revaloriser le travail, car c’est ce qui permet d’avoir une place et de contribuer au « collectif France ».

Aujourd’hui, grâce aux réformes que nous avons votées, le travail paie mieux : certains foyers bénéficient d’une hausse de pouvoir d’achat équivalant à un 13ème mois. Nous avons aussi réduit, voire supprimé des injustices fiscales comme la taxe d’habitation.

À l’écoute de la colère sociale qui a éclaté fin 2018, nous avons accéléré certaines réformes comme l’augmentation de la prime d’activité ou la défiscalisation des heures supplémentaires. Les résultats sont là : en 2019, le pouvoir d’achat des Français connaîtra une forte hausse en 2019 (+1,7% en moyenne).

✔️ Le travail paie davantage

  • La suppression des cotisations salariales d’assurance maladie et chômage (-3,15pts), équilibrée financièrement par une hausse de la CSG (+1,7pts) rapporte 270€/an de revenu net pour un salarié au SMIC. Tous les salariés sont concernés.
  • L’augmentation de la prime d’activité de 90€/mois rapporte plus de 1 000€/an supplémentaires à ses bénéficiaires.
  • L’extension de la prime d’activité permet de revaloriser le travail de 1,2 millions de foyers supplémentaires, portant à 5 millions le nombre de foyers bénéficiaires. Une salariée seule avec un enfant et gagnant 2 000€/mois nets bénéficiera d’une prime d’activité de 90€/mois, alors qu’elle ne la touchait pas avant.
  • La défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires permet un gain moyen par salarié de 400€/an.

✔️ La taxe d’habitation est supprimée

  • Pour 80% des Français, la taxe d’habitation a été progressivement supprimée : ⅓ en 2018, ⅔ en 2019 et la totalité en 2020.
  • En moyenne, la taxe d’habitation est de 780€/an, ce qui représente un gain de pouvoir d’achat considérable, d’autant plus important dans les communes pauvres où elle est souvent plus élevée.
  • L’État compense à l’euro près les communes du montant de taxe d’habitation perçu en 2017. Elles restent libres d’augmenter la taxe d’habitation, ce qui explique que dans certaines communes les citoyens n’aient pas bénéficié d’une baisse aussi importante qu’espéré.

🚀 Notre action à venir

  • Une baisse inédite de l’impôt sur le revenu est prévue pour 2020 : ce seront 5 Mds € de baisse d’impôts pour 15 millions de foyers.
  • La baisse d’impôts sera financée par une suppression de certaines niches fiscales dont bénéficient les entreprises, ainsi que par la poursuite de la baisse des dépenses publiques.

2 ans au service de la transition vers un modèle de société durable

Prises de parole | 24 juin 2019

Notre jeunesse nous le rappelle tous les jours, l’urgence est à la réussite de la transition écologique et solidaire. Nous la mettons en œuvre et nous l’accélérons : nous avons inscrit dans la loi et dans le temps, plusieurs transitions. La sortie des énergies fossiles, le changement de modèle agricole, l’évolution de nos modes de transport ou la progression d’une alimentation saine et durable. Par de l’investissement public et de l’aide ciblée, nous accompagnons nos concitoyens les plus en difficulté face à ces changements, sans qui nous ne réussirons pas.

Au-delà de mesures et de réformes, nous devons tendre vers un changement culturel et sociétal dans notre façon de produire, de consommer, de vivre. Sans-doute ce changement ne s’opère-t-il pas assez vite pour certains. Trop brutalement pour d’autres. Mais c’est bien avec le concours de tous que nous réussirons la transition vers un modèle de société durable, vecteur de développement territorial. Le défi à relever est immense, il nous oblige.

✔️ Nous sortons des énergies fossiles.

  • La fermeture des 4 dernières centrales à charbon est prévue d’ici la fin de 2022.
  • Nous avons voté l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures pour 2040 et sommes le premier pays au monde à le faire. Nous poursuivons l’objectif de fin de vente des véhicules thermiques d’ici 2040.
  • Des dispositifs ont été créés pour accompagner les Français dans cette transition : prime à la conversion jusqu’à 4 000€ pour l’achat d’un véhicule thermique récent et 5 000€ pour un véhicule hybride ou électrique, neuf ou d’occasion. Ce dispositif est un succès : 300 000 demandes en 2018, 400 000 attendues en 2019.
  • Nous créons des dispositifs pour encourager la rénovation thermique des bâtiments (-40% de consommation énergétique en 2030, -50% en 2040, -60% en 2050) et investissons 9 Mds € (dont 3 Mds € dans les bâtiments publics) pour accélérer cette dynamique.

✔️ Nous agissons pour une agriculture durable

  • La loi EGAlim a permis de nombreuses avancées dans la transition agro-écologique :
    • Objectif 15% de surface agricole en bio d’ici 2022 (contre 7,5% aujourd’hui)
    • Objectif 50% de produits bio ou de qualité dans la restauration collective d’ici 2022.
    • Objectif d’une sortie du glyphosate en 3 ans (d’ici 2021).
  • Nous inversons la construction du prix pour les agriculteurs, pour mieux prendre en compte leurs coûts de production.

🚀 Notre action à venir

  • Un Conseil de défense écologique pour prendre des décisions interministérielles sur l’écologie.
  • La mise en place d’un budget vert dès 2019 pour s’assurer chaque année de la conformité du budget avec les Accords de Paris.
  • La mobilisation nationale pour l’emploi et l’écologie, engagée avec les partenaires sociaux en mai 2019.
  • Un projet de loi sur l’économie circulaire étudié d’ici fin 2019.
  • Une mobilisation européenne et internationale inédite car nous sommes face à un défi planétaire.

2 ans au service de l’égalité femme-homme

Prises de parole | 21 juin 2019

L’inégalité dans le monde du travail est non seulement injuste, mais elle bride la performance des entreprises qui n’arrivent pas à tendre vers la parité : nous devons la combattre. La violence subie par les femmes au quotidien est l’inquiétude qui est la plus remontée lors de la « Grande marche » du mouvement à l’été 2016 : nous devons aussi la combattre. Enfin, une multitude d’habitudes, de comportements sexistes du quotidien sont encore très présents dans notre société. C’est une bataille culturelle que nous devons mener. C’est pourquoi l’égalité hommes-femmes est la grande cause du quinquennat.

Nous nous y sommes attelés de manière résolue : Contre les violences physiques, nous avons renforcé l’arsenal judiciaire contre le viol et nous avons adopté des dispositions contre le harcèlement ‘de rue’. Contre les inégalités au travail, nous avons adopté un dispositif qui permet aux entreprises de mesurer l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Enfin, nous avons fait de la lutte contre les inégalités -en premier lieu les inégalités hommes-femmes –  le fil conducteur de notre action diplomatique, notamment avec la présidence du G7 que la France assure depuis janvier.

✔️ Lutte résolue contre les violences sexuelles et sexistes

  • La loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes a été examinée et votée par le Parlement au printemps 2018. Elle renforce notre arsenal législatif, crée de nouvelles infractions et engage une démarche de prévention et d’accompagnement :
    • Le délai de prescription des crimes sexuels sur mineurs a été porté de 20 à 30 ans après la majorité des victimes.
    • L’infraction pour outrage sexiste a été créé pour lutter contre le harcèlement dit ‘de rue’, avec une amende pouvant aller jusqu’à 3 000€. La France est le 1er pays au monde à le faire.
    • Un plan de lutte contre les violences conjugales a été déployé : campagne de sensibilisation, plateforme de signalement, création de 5 000 places d’hébergement d’urgence.

✔️ La mesure effective de l’égalité Femmes-Hommes en entreprise

  • La mise en place de l’index de l’égalité femmes-hommes permet aux entreprises de mesurer l’égalité réelle entre les femmes et les hommes sur la base de plusieurs critères : écarts salariaux, promotions, évolutions de carrière après un congé de maternité, part de femmes parmi les plus hauts revenus, etc.
  • Cet index est contraignant : toute entreprise de plus de 50 salariés devra publier son score et pourra être sanctionnée jusqu’à 1% de sa masse salariale si elle n’atteint pas un seuil minimal.

✔️ Une bataille culturelle de tous les jours

  • Notre Groupe, quasi paritaire avec 49% de femmes, porte tous les jours cette grande cause aux côtés d’un exécutif mobilisé comme jamais sur ce sujet.
  • Nous avons par exemple créé un observatoire de la parité, qui publie chaque année une étude sur la parité dans le Groupe.

🚀 Notre action à venir

  • Le président de la République a annoncé à l’issu du Grand débat national le recouvrement automatique de pensions alimentaires impayées : beaucoup de femmes sont touchées, souvent issues de milieux modestes. Nous œuvrerons pour créer ce nouveau droit.
  • Face à l’augmentation des féminicides, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, a récemment annoncé la tenue d’un « Grenelle contre les violences conjugales » qui s’ouvrira début septembre, prélude à une mobilisation nationale qui sensibilisera toute la société sur ce sujet.

2 ans au service de l’école dans la lutte contre les inégalités de destin

Prises de parole | 20 juin 2019

Dans la lutte contre les inégalités de destin, l’école est la mère de toutes les batailles. Voilà pourquoi dès le début de notre mandat, nous avons pris des mesures programmatiques qui s’attaquent aux racines des inégalités dès le plus jeune âge. C’était une promesse d’Emmanuel Macron, nous la mettons en œuvre avec une politique ciblée sur les enfants et les familles qui en ont le plus besoin, pour leur redonner la chance réelle d’avoir à nouveau accès à la promesse française d’émancipation.

Mesure emblématique de cette politique d’émancipation, le dédoublement des classes de CP et de CE1 des établissements REP et REP+ permet aujourd’hui à plus de 300 000 enfants chaque année d’apprendre à lire, écrire et compter dans les meilleures conditions. Nous avons entrepris la réforme du baccalauréat pour l’inscrire dans le continuum qui unit le lycée et le premier cycle du Supérieur. Nous revalorisons également les parcours d’orientation alternatifs comme l’apprentissage, au lieu de déconsidérer ceux qui souhaitent apprendre et se former différemment. Oui, nous transformons profondément l’école pour en faire un lieu d’émancipation.

✔️ Priorité sur les 4-7 ans les plus en difficulté

  • Nous avons tenu l’engagement de réduire à 12 le nombre élèves par classe en CP et CE1 dans les zones REP et REP+.
  • Initiée dès 2017, la mesure bénéficie aujourd’hui à plus de 300 000 élèves par an.
  • Le président de la République a fixé un nouveau cap à la sortie du Grand débat national : étendre le dédoublement à la grande section de maternelle en 2020, une mesure qui concernera 6000 classes en plus.

✔️ L’instruction obligatoire à 3 ans… et jusqu’à 18

  • C’est la mesure la plus importante du projet de loi pour une École de la confiance : l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans.
  • Aujourd’hui, 25 000 enfants souvent issus de familles en difficulté ne sont pas scolarisés. L’instruction obligatoire à 3 ans est donc une mesure sociale forte qui vise à donner à tous les mêmes chances à un âge crucial pour le développement des enfants.
  • Nous agissons aussi pour les 16-18 ans sortis du système scolaire sans diplôme, soit environ 20 000 jeunes par an. Une formation ou un apprentissage leur sera systématiquement proposé à partir de 2020, dans le cadre du plan pauvreté.

✔️ Petit-déjeuner gratuit et cantine à 1€

  • Nous avons lancé en avril 2019 une expérimentation dans 8 académies. La mesure sera généralisée à l’ensemble du territoire en septembre avec 10 000 communes concernées.

🚀 Notre action à venir

  • Le président de la République a annoncé vouloir limiter le nombre d’élèves par classe à 24 dans toutes les écoles publiques, en grande section de maternelle, CP et CE1. Ce sera fait d’ici 2022.
  • Nous voulons revaloriser les accompagnants et reconnaître leur place au sein de la communauté éducative. Nous agirons pour qu’ils aient un statut pérenne et harmonisé dans l’ensemble du territoire.
  • Nous irons plus loin pour revaloriser le métier d’enseignant, notamment par la formation continue, amenée à se développer, et par la prime pour les enseignants exerçant en zones REP+, qui passera de 1 000€ à 3 000€ d’ici 2021.
  • Le nouveau baccalauréat arrivera dans le quotidien des élèves de 1ère dès la rentrée de septembre.

2 ans au service de la voix de la France en Europe

Prises de parole | 19 juin 2019

Le soir de son élection, le président de la République a porté un message résolument européen. Cet engagement pour l’Europe fait partie de l’ADN de notre mouvement, car nous croyons que face aux grands défis de ce siècle, l’Europe est capable de faire plus, unie, que si elle n’était que l’addition d’États agissant de manière isolés. Nous avons aussi la conviction que face aux défis sociaux et climatiques de notre temps, la France doit retrouver un rôle moteur au sein de l’UE, redevenir force de proposition porter une voix progressiste.

Au cours des deux dernières années, le président de la République, soutenu par notre majorité, a œuvré pour redonner à la France ce leadership européen, grâce à des propositions ambitieuses et des avancées concrètes sur la transition écologique, la convergence sociale, le défi migratoire ou la démocratie participative. Avec la création d’un groupe central au Parlement européen, au sein duquel nous aurons 23 députés, nous donnerons plus de poids politique et démocratique à cette voix retrouvée en lien avec notre majorité.

✔️ Une Europe plus verte

  • Nous avons agi pour réduire à 5 ans le délai d’interdiction de vente du glyphosate, contre 10 initialement prévus.
  • Nous avons bloqué la signature d’accords commerciaux avec les pays ne respectant pas les Accords de Paris, dont les États-Unis.

✔️ Une Europe de la convergence sociale par le haut

  • Nous avons impulsé la révision de la Directive travail détaché, en adoptant à l’Assemblée une résolution allant dans ce sens.
  • La nouvelle directive limite la durée du détachement à 12 mois et applique le principe « à travail égal, salaire égal ».

✔️ Une Europe qui nous défend

  • Nous avons lancé en 2018, l’Initiative européenne d’intervention qui rassemble des capacités stratégiques d’intervention.
  • Nous avons lancé en 2019 un projet de renseignement commun, avec le Collège européen du renseignement.

✔️ Une Europe économique et monétaire plus intégrée

  • L’accord franco-allemand conclu en 2018 va permettre de créer un budget de la zone euro en 2021. Objectif : renforcer l’investissement dans des projets communs aux États.

✔️ Une Europe plus démocratique

  • Pour la première fois, les États membres ont organisé, sous l’impulsion du président de la République, des consultations citoyennes à l’échelle européenne.
  • En France, les 1 000 évènements organisés ont rassemblé quelque 70 000 participants. Préfigurant le Grand débat national, nous avons imprimé une ‘marque de fabrique’ démocratique qui n’est sans doute pas pour rien dans la hausse de la participation aux élections européennes !

🚀 Notre action à venir

  • Banque du climat, Directive éthique des entreprises, Pacte Simone Veil, réforme de la PAC, convergence sociale et fiscale, ou droit d’asile européen : avec 23 députés européens (21 + 2 après le Brexit) et la création d’un nouveau groupe central au Parlement, nous allons porter ces sujets avec plus de force.

2 ans au service du développement de nos territoires

Prises de parole | 18 juin 2019

Nos territoires forment un maillage unique, essentiel à la vie de notre pays. Nous devons donc prêter une attention particulière aux territoires qui souffrent d’isolement. C’est pourquoi nous œuvrons pour donner à l’État un rôle de facilitateur, incarné et relayé par des acteurs et des services publics proches du terrain et des habitants. C’est avec cette philosophie que nous agissons pour irriguer à nouveau ces bassins de vie, négligés depuis trop longtemps.

Nous avons agi pour réduire la fracture numérique, qui touche près d’1/3 des communes. Nous avons également lancé un large programme de redynamisation des villes moyennes dans l’ensemble du territoire. Enfin, la fracture territoriale est souvent la conséquence de problèmes liés au transport. C’est pourquoi nous avons élaboré une grande loi d’orientation des mobilités qui améliore la gouvernance des mobilités grâce à des solutions de transports plus efficaces, plus propres et plus accessibles.

✔️ Nous redynamisons nos villes moyennes

  • Avec le programme « Action cœur de ville », nous mobilisons 5 Mds € pour relancer 222 villes moyennes sur le territoire. Le principe ? Les communes concernées signent un contrat avec l’État pour mettre en œuvre un plan de redynamisation.
  • Suivi, réalisation de travaux, pilotage, financement : nous changeons la méthode. Les collectivités ont la main, l’État sert de facilitateur des initiatives locales portées par des partenaires publics et privés.
  • La dynamique est là ! Lancé début 2018, le dispositif compte déjà plus de 40 conventions signées. Plus de 500 projets sont prêts et font l’objet d’engagements financiers.

✔️ La couverture mobile partout pour tous

  • La fracture numérique est aujourd’hui un frein à l’inclusion des plus isolés dans la vie sociale et économique du pays.
  • En 2018, un accord a été conclu avec les opérateurs téléphonique et l’ARCEP pour généraliser la 4G (10 000 communes en +) et accélérer la couverture des axes de transport routiers et ferroviaires.
  • L’accord prévoit pour les opérateurs des obligations de moyens – investissement (3 Mds €), publication de leur couverture réseau (monreseaumobile.fr) – et de résultats.

✔️ La mobilité pour réduire les injustices territoriales

  • D’abord, en soutenant notre rail, à bout de souffle. La loi pour un nouveau pacte ferroviaire accompagne la SNCF dans le 21ème siècle et la conforte au service de l’aménagement durable du territoire. Ce sont aussi 36 Mds € investis sur 10 ans pour restaurer les ‘petites lignes’, essentielles au maillage local.
  • Ensuite, avec une grande loi mobilités débattue au printemps 2019, qui sanctuarise notamment 13 Mds € d’investissement.

🚀 Notre action à venir

  • La loi mobilités sera structurante. Elle dotera chaque territoire de solutions adaptées aux besoins des habitants (mobilité douce, alternative à la voiture). Les 2 assemblées en débattent depuis mars 2019.
  • La mobilité domicile-travail est un enjeu majeur qui sera mis au cœur du dialogue social par cette loi, ainsi que par la mobilisation nationale pour l’emploi et la transition écologique, lancée à la suite du Grand débat national.
  • L’État doit mieux servir ses citoyens, en particulier les habitants de territoires plus isolés. La création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le déploiement des maisons France service et l’acte nouveau de décentralisation concrétiseront cet engagement.

Inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar

Divers | 17 juin 2019

Samedi 14 juin, je me suis rendu à Saint-Louis du Sénégal pour représenter le président de la République, Emmanuel Macron, à l’inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar. Espace pluridisciplinaire de recherche et de création artistique, c’est la première villa de ce type à voir le jour sur le continent africain.

Festivités à l’occasion de l’inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar.

Initiée par l’Institut français du Sénégal et par le président de la République, elle accueillera simultanément 3 artistes ou chercheurs africains, français ou francophones, pour des résidences de 1 à 3 mois, dans une logique d’échange interdisciplinaire entre arts numériques, arts plastiques, spectacle vivant, écriture et recherche, et de responsabilité sociale vis-à-vis des publics et des artistes locaux.

Inauguration de la Villa Saint-Louis Ndar, en présence du ministre de la Culture sénégalais.

À cette occasion a également été officiellement lancé le programme Afrique Créative, programme d’incubation et de renforcement des capacités d’entreprenariat culturel. Financé par l’Agence française de développement et mis en œuvre par le consortium international Africalia, Afrique Créative soutiendra le développement des acteurs des industries culturelles et créatives sur le continent africain, en proposant un accompagnement financier adapté, une assistance technique et un renforcement des capacités.

A Saint-Louis, je me suis aussi rendu à l’école française Saint-Exupéry, un établissement conventionné par l’AEFE qui accueille plus de 130 élèves issus de nombreuses nationalités. J’ai pu discuter avec l’équipe de direction de leur cadre de travail et des difficultés auxquelles ils peuvent faire face. Les établissements français à l’étranger jouent un rôle essentiel pour la continuité de la scolarité des expatriés, mais aussi pour le rayonnement éducatif et culturel de la France dans le monde.

École française Saint-Exupéry, à Saint-Louis du Sénégal.

J’ai profité de ce court déplacement pour visiter le musée des civilisations noires de Dakar, ouvert il y a quelques mois, ainsi que le musée Théodore-Monod d’art africain, deux institutions centrales dans le contexte de l’émergence de nouvelles politiques patrimoniales en Afrique.

Musée des civilisations noires et musée de l’IFAN à Dakar.

Enfin, j’ai pu me rendre compte des défis sociaux et environnementaux auxquels le Sénégal doit faire face : la brèche ouverte dans les dunes de la langue de Barbarie, à Saint-Louis, a entraîné une érosion du littoral qui menace des villages entiers et des écosystèmes exceptionnels. J’ai également été frappé par la présence envahissante des déchets plastiques, un enjeu majeur qui sera, en France, au cœur du futur projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.

Réunions publiques du mois de juin

En circonscription | 7 juin 2019

C’était un engagement de campagne : venir vous rencontrer tous les 6 mois pour vous rendre compte de mon travail, répondre à vos questions et écouter vos commentaires et propositions.

Je vous donne donc rendez-vous à :

Cronenbourg

Jeudi 13 juin à 20h00
Salle Saint-Sauveur
6 rue Jacob à Strasbourg

Schiltigheim

Lundi 17 juin à 20h00
Salle Kléber
119 route du Général de Gaulle à Schiltigheim

Bischheim

Jeudi 20 juin à 20h00
Salle Saint-Laurent
2a rue Saint-Laurent à Bischheim

La Robertsau

Lundi 24 juin à 20h00
Salle des Fêtes, tour Schwab
42 rue de l’Ill à Strasbourg

Hoenheim

Jeudi 27 juin à 20h00
Salle des Fêtes
Rue des Vosges à Hoenheim

Souffelweyersheim

Vendredi 28 juin à 20h00
Ecole maternelle les Coquelicots
18 allée des Peupliers à Souffelweyersheim

Reichstett

Lundi 1er juillet à 20h00
Salle des Fêtes
Place du Gymnase à Reichstett

Le numérique éducatif en débat dans l’hémicycle

Divers | 7 février 2019

À l’initiative du Groupe Modem, l’Assemblée nationale organisait, mercredi 6 février, un débat sur le rapport d’information sur l’École dans la société du numérique, remis en octobre dernier. Les notions de données, de souveraineté et de discernement étaient au cœur de nos discussions.

En tant que rapporteur de cette mission, j’ai rappelé le diagnostic qu’elle établit, les perspectives qu’elle trace pour donner à nos enfants les clefs de leur vie numérique, et les premières mises en œuvre des 25 préconisations du rapport.

Dans son discours, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a rappelé la question fondamentale à ses yeux : comment faire d’un monde toujours plus technologique, un monde également plus humain. Sa stratégie numérique se fonde sur 2 piliers : protection et ambition, au service de l’élévation du niveau général et de la lutte contre l’échec scolaire.

Cette stratégie se déploie par exemple avec l’outil Jules, qui offre une aide par I.A. dans le cadre du dispositif Devoirs Faits.

À travers ce débat et des évènements ultérieurs, j’entends inscrire ce rapport dans la durée. Pour ce faire, je continuerai à être force de proposition pour faire avancer le numérique éducatif au service de la réussite et de l’épanouissement des élèves.

#AfCultAN #ÉcoleNumérique #ÉducMédiasInfo

Mon intervention dans l’hémicycle

Seul le prononcé fait foi.

Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale,

Mes chers collègues,

En l’espace d’une génération, le numérique est devenu un fait social total, et la société numérique, une réalité quotidienne. C’est dans cette société que grandissent nos enfants et qu’ils auront à vivre et à s’accomplir.

C’est pourquoi j’avais souhaité, qu’une mission d’information soit constituée sur « L’école dans la société du numérique ». En effet, face aux responsabilités qui lui incombent, l’École de la République ne peut se concevoir comme un sanctuaire : elle doit donner à nos enfants les clefs de leur vie numérique. Cela implique qu’ils maîtrisent les codes de celle-ci, grâce à une éducation à la culture numérique, aux médias et à l’information, mais aussi qu’ils en maîtrisent le code, à travers un enseignement adapté de l’informatique.

Cette mission parlementaire s’inscrit à un moment charnière de la transition numérique de notre système scolaire. Je remercie donc vivement le groupe MODEM de nous permettre d’en rediscuter aujourd’hui.

De janvier à juin 2018, nous avons procédé à 32 auditions de représentants institutionnels, d’acteurs des communautés éducatives et d’industriels du numérique, mais aussi des youtubeurs et des universitaires. Une consultation publique en ligne a également permis à un plus large public de s’exprimer et plusieurs déplacements ont également été organisés, notamment à l’université d’été du numérique éducatif Ludovia.

Le rapport rendu le 11 octobre dernier et présenté dans la foulée aux acteurs de l’éducation et du numérique éducatif contient 25 préconisations organisées autour :

  • De l’enseignement du numérique à l’école, afin que les adultes de demain deviennent des acteurs éclairés de la société numérique,
  • De la gouvernance et du financement du numérique éducatif, sous-tendue par la notion d’État-stratège,
  •  Et de l’accompagnement des enseignants, notamment en matière de formation et de forme scolaire.

Nous avons déjà voté plusieurs avancées législatives : l’encadrement du téléphone portable à l’école et au collège par le biais d’une proposition de loi à l’initiative de Cédric Roussel, et le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information dans la proposition de loi contre la manipulation de l’information.

Le projet de loi sur l’École de la confiance clarifie les dispositifs d’expérimentation et renforce les parcours de formation initiale des personnels éducatifs.

Sur le plan règlementaire, le ministre de l’Éducation nationale a déjà annoncé plusieurs avancées concrètes. Dès le mois de septembre, M. Blanquer dévoilait un nouveau cadre de confiance pour protéger et libérer les données en contexte scolaire.

Début janvier, le Ministre a annoncé la création d’un CAPES d’informatique, en prévision des enseignements d’informatique et de numérique créés dans le cadre du nouveau Bac. Cette mesure figurait dans les 25 préconisations du rapport, et la décision doit beaucoup à la mobilisation de notre collègue Danièle Hérin autour des acteurs du numérique et de l’informatique. Cette annonce sera, je l’espère, suivie d’une agrégation.

Plusieurs recommandations s’adressaient également aux collectivités territoriales, dont certaines ont été réceptives à la proposition d’un prestataire unique pour les environnements numériques de travail.

Parce que le numérique éducatif relève essentiellement de textes règlementaires, le travail d’évaluation et de contrôle du Parlement revêt d’autant plus d’importance. Or, pour que les choses changent, il convient d’inscrire notre travail dans la durée.

Cela signifie continuer à être force de proposition pour faire avancer le numérique dans l’éducation. J’ai continué à rencontrer de nombreux acteurs, concernant notamment la création d’un éventuel portail vidéo éducatif. Dans les mois qui viennent, je souhaite prolonger la réflexion engagée, dans les directions suivantes :

  • La donnée comme particule élémentaire du numérique, tout particulièrement de l’intelligence artificielle, qu’il faut dédramatiser car dans quelques années son usage nous apparaîtra à tous comme une évidence. Il s’agit là d’un enjeu majeur de souveraineté,
  • La clarification nécessaire des missions et responsabilités de chacun ses acteurs de l’éducation,
  • La notion de citoyenneté numérique, pivot autour duquel doit se structurer la formation des jeunes aux enjeux du numérique et l’éducation aux médias et à l’information,
  • L’enseignement des langues, qui doit constituer aujourd’hui, avec les mathématiques, un terrain d’applications prioritaire pour le numérique pédagogique,
  • La formation des personnels, sans lesquels rien n’est possible. À ce titre, je m’exprime pour que la certification des compétences informatiques et numériques figure dans leur formation initiale et continue.

Je n’oublie pas non plus les risques liés au numérique, qui relèvent plus souvent d’un manque de médiation que d’un danger intrinsèque.

J’organiserai une table-ronde au printemps prochain, pour continuer la discussion avec les acteurs éducatifs et avec les personnes qui ont apporté des contributions notables à la consultation en ligne.

En conclusion, notre école républicaine s’est construite sur les piliers de liberté, d’égalité et de fraternité. Le déploiement du numérique éducatif doit permettre de réaffirmer ces valeurs : plus de liberté pédagogique pour l’enseignant, plus d’égalité réelle pour les élèves grâce à une meilleure inclusion et une plus grande différenciation, plus de fraternité par une école véritablement fondée sur la confiance. C’est ce à quoi, je l’espère, cette mission aura contribué.

Bilan des réunions d’échange

En circonscription | 23 janvier 2019

15 heures d’échanges et plus de 400 personnes réunies. C’est le bilan des sept réunions d’échange que j’ai organisé ce mois de janvier dans la 3èmecirconscription du Bas-Rhin.

Comme tous les six mois et conformément à l’engagement pris avant mon élection en juin 2017, je me suis rendu durant ce mois dans l’ensemble des quartiers et villes de la circonscription. 

Ces réunions d’échanges poursuivent un double objectif : rendre compte du travail qui a été fait et répondre aux questions posées mais aussi écouter les commentaires et propositions qui peuvent être formulés.

En effet, après une présentation du bilan de mon action et celle de la majorité, une large place a été laissée aux échanges. Des échanges qui se sont parfois poursuivies tard dans la soirée. 

Il y avait un vrai dynamisme lors de ces réunions publiques, ce qui est révélateur du besoin qu’ont les citoyens de pouvoir échanger avec leurs élus. Nous devons aujourd’hui fournir des espaces de dialogue réguliers avec les habitants pour favoriser le débat démocratique.

Le débat a en effet été riche et vivant, et les sujets abordés nombreux. Parmi les thèmes les plus souvent évoqués : la fiscalité (impôts sur le revenu, taxe d’habitation, CSG), la transition écologique ou encore la réforme de l’État et des Institutions (rôle du Parlement, réduction du nombre de parlementaires).

La démarche a été saluée par de nombreux participants venant d’horizons divers, y compris par ceux ayant parfois pu exprimer des désaccords de fond.

Dans cet intervalle, j’encourage les habitants de ma circonscription à participer au Grand Débat National pour poursuivre la réflexion entamée et débattre des questions essentielles pour notre pays.

Lutte contre la fraude : « Tolérance zéro pour les fraudeurs fiscaux »

Le travail législatif | 17 novembre 2018

Le 10 octobre 2018, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, dans sa version issue des conclusions de la commission mixte paritaire.

Ces dernières années, plusieurs affaires (LuxLeaks, Paradise Papers, Swiss Leaks, Panama Papers) ont mis en lumière les mécanismes de fraude fiscale et d’évitement fiscal employés tant par certaines entreprises que par des particuliers, au mépris de l’intérêt général et du pacte républicain. À l’échelle européenne, les pertes budgétaires sont estimées à 1000 milliards d’euros chaque année.

Les mesures adoptées dans le cadre du PLF2018.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2018, les députés de la majorité avaient été à l’initiative d’un amendement renforçant l’arsenal contre les grands fraudeurs fiscaux qui font usage de fausse identité, de faux documents ou de comptes bancaires à l’étranger pour échapper au fisc. Outre un rehaussement de la peine encourue, la mesure comprenait une restriction des droits civiques ainsi qu’un doublement de l’amende en cas de refus de communication des documents et renseignements demandés par l’administration.

Le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude contient, lui, quatre mesures phares :

  • Amélioration de la détection de la fraude fiscale et sociale : échange de données entre administrations, transmission d’informations par les contribuables, transmission d’informations par les plateformes d’économie collaborative ;
  • Renforcement des outils de lutte contre la fraude : harmonisation des outils des administrations, accroissement des moyens d’investigation de Bercy ;
  • Renforcement des sanctions applicables : « name and shame » en cas de fraude fiscale grave, sanctions administratives contre les intermédiaires professionnels ;
  • Élargissement de la liste des États et territoires non-coopératifs : intégration de la liste adoptée par l’UE en décembre dernier ;
  • Aménagement du « verrou de Bercy » : transmission automatique au procureur de la République des dossiers de fraude fiscale les plus graves (montant de la fraude supérieure à 100.000 euros, contribuable enregistré auprès de la HATVP). Dans tous les cas, les agents de l’administration fiscale sont déliés du secret à l’égard du Procureur de la République.

Consultez le détail du scrutin en première lecture et sur la CMP.

Enseignement bilingue

Divers | 12 octobre 2018

Saisi par des citoyens à de multiples reprises de ce qui pouvait apparaitre comme des dysfonctionnements dans l’enseignement bilingue paritaire dans le Bas-Rhin, j’ai souhaité lancer une consultation auprès des parties prenantes, en me concentrant plus particulièrement sur l’enseignement du premier degré.

L’évaluation des politiques publiques est un des rôles du député parfois méconnu. Il m’apparait essentiel de décliner cette mission dans nos territoires et en particulier quand les citoyens nous interpellent sur certains sujets.

Ce rapport est le fruit de ces nombreuses consultations réalisées auprès des associations, fédérations, institutions, cosignataires des conventions portant sur la politique régionale plurilingue, etc.

L’enseignement bilingue est un sujet de grande importance pour notre territoire, de par son histoire et sa proximité géographique et économique avec l’Allemagne et la Suisse, auquel je suis particulièrement sensible en tant que député du Bas-Rhin mais aussi en tant que président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Education à l’Assemblée nationale.

Outre une description du contexte et du constat, le rapport comprend 8 propositions pour aboutir à une politique publique de l’enseignement bilingue plus efficace.

Parmi celles-ci, l’évaluation de cette politique publique, aujourd’hui insuffisamment évaluée, est la proposition prioritaire. Différentes pistes sont également proposées pour mieux gérer les ressources humaines, élément critique dans la mise en œuvre de cette politique.

Ce rapport est également remis à Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale et à Madame Jacqueline Gourault, Ministre auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et en charge de la concertation sur l’avenir institutionnel de l’Alsace, avec laquelle j’ai pu échanger sur le sujet de l’enseignement bilingue.

Vous pouvez télécharger le rapport en cliquant sur le lien ci-dessous :

Rapport de Bruno STUDER sur l’enseignement bilingue – 10 2018

Adoption de la loi de programmation militaire 2019-2025 : préparer l’armée aux défis de demain

Le travail législatif | 28 juin 2018

Mercredi 27 juin, l’Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi de programmation militaire 2019-2025, dans sa version issue des conclusions de la commission mixte paritaire.

Ce texte, qui porte un engagement budgétaire, stratégique, matériel et humain, doit nous permettre de tenir l’objectif assigné par le président de la République, Emmanuel Macron, de faire de l’armée française « la première armée d’Europe et la deuxième armée du monde libre.

Le projet de loi s’articule autour de quatre priorités :

1️⃣ Améliorer la vie et le fonctionnement des armées et la vie des soldats et de leurs proches avec un effort particulier sur les conditions d’entraînement et une facilitation de la vie du conjoint :

  • Pérennisation du plan « Familles » inscrit au PLF 2018 et l’amplifie à hauteur de 200 M€, pour atteindre 530 M€ sur 5 ans : places en crèche, prêts d’accession à la propriété, élargissement des prestations sociales pendant les absences liées aux missions, objectif de 80% des affectations notifiées au moins 5 mois à l’avance, amélioration des conditions de logement familial et du personnel militaire célibataire ;
  • Amélioration sensible de la pratique du métier des armes, avec un effort porté sur les petits équipements (treillis ignifugés, gilets pare-balles nouvelle génération, nouveaux casques) et sur l’entretien du matériel ;
  • Recrutement de 6000 personnels, pour moitié dans les domaines du renseignement et du numérique, objectif de 40.000 réservistes opérationnels .

2️⃣ Moderniser et renouveler le matériel vieillissant, ainsi que les infrastructures ;

  • Livraison d’équipements de nouvelle génération à toutes les armées, avec pour priorité le remplacement des matériels les plus anciens ainsi que l’amplification et l’accélération de remplacements déjà programmés : blindés, sous-marins nucléaires, drones, Rafales Mirages, avions ravitailleurs ;
  • Modernisation de notre dissuasion nucléaire : montée en charge du renouvellement de la composante océanique, lancement d’études sur le renouvellement de la composante aéroportée, renforcement des investissements pour le programme Simulation.

3️⃣ Garantir notre autonomie tout en construisant une autonomie stratégique européenne, en faisant de notre armée une référence :

  • Création de 1500 postes dans le domaine du renseignement et acquisition de nouveaux équipements pour un montant de 4,6 Mds€ ;
  • Dimension européenne forte autour de projets de développement concrets dans le cadre de l’initiative européenne d’intervention portée par le président de la République : drones, chars, navires ravitailleurs.

4️⃣ Soutenir l’innovation pour faire face aux défis de demain (cyber, numérisation, espace), en portant à 1 milliard d’euros le budget dédié aux études et à la recherche.

  • Accent mis sur la recherche et le développement, avec un effort financier porté à 1 Md€ par an pour les études en amont et 1,8 Mds€ par an pour la conception des grands programmes d’armement.
  • Soutien du Ministère à l’innovation des entreprises.

Sincère financièrement puisqu’elle ne repose plus que sur des crédits et ne mobilise plus de ressources exceptionnelles, cette LPM bénéficiera d’un contrôle et d’une évaluation renforcés par le Parlement au cours de sa mise en œuvre et d’une meilleure sécurisation des ressources budgétaires nécessaires à sa bonne exécution.

Qu’est-ce qu’une loi de programmation?
Une loi de programmation est une loi qui vise à établir une programmation pluriannuelle des dépenses que l’État entend consacrer à une ou plusieurs missions budgétaires données. Les lois de programmation militaire (LPM), qui concernent les moyens alloués aux forces armées, couvrent des périodes de six ans.

(Dernière mise à jour: 16/03/2022)

Au boulot à vélo !

En circonscription | 12 juin 2018

Les Maires de la 3ème circonscription du Bas-Rhin se sont donnés rendez-vous ce matin à l’initiative du Député Bruno Studer pour une opération « Au boulot à vélo » afin d’inviter les habitants du nord de l’Eurométropole à relever le défi.

Le challenge « Au boulot à vélo » qui se déroulera du 11 au 24 juin a été créé par le CADR67 en 2009 en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg. Cet événement festif vise à encourager l’usage du vélo sur les trajets domicile-travail et les trajets professionnels.

Il était important pour les élus d’envoyer ce signal à leurs concitoyens pour les inviter à adopter ce mode de transport qu’ils utilisent déjà largement eux même.

Pour Danielle Dambach, maire de Schiltigheim c’était une évidence de promouvoir le vélo qu’elle utilise quotidiennement pour ses trajets.

Il en va de même pour Jean-Louis Hoerle, maire de Bischheim, grand adepte du Velhop électrique et Pierre Perrin qui en a d’ailleurs récemment fait la promotion dans sa commune de Souffelweyersheim.

Vincent Debes et Georges Schuler ne sont pas en reste puisqu’il n’est pas rare de croiser ces deux cyclistes aguerris en vélo de course ou à VTT sur les bans de Hœnheim ou de Reichstett et au-delà.

Quant à Bruno Studer, il a été dans ses précédentes fonctions le référent vélo au sein de son établissement et comptabilise aujourd’hui plus de 2000km parcourus à vélo depuis le début de son mandat de député.

Votre député !

En circonscription | 10 juin 2018

 

Bruno Studer

Député de la 3ème circonscription du Bas-Rhin Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation

Bruno Studer est né le 18 juin 1978 à Colmar. Il est professeur d’histoire-géographie dans un collège à Strasbourg situé en réseau d’éducation prioritaire et Député (LaREM) de la 3ème circonscription du Bas-Rhin depuis le 18 juin 2017. Il a été élu le 27 juin 2017 Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation.

Après un premier cursus au Conservatoire royal de Bruxelles, Bruno Studer poursuit une formation universitaire en Géographie à Arras (1996-2000) puis intègre l’IUFM de Nancy (2000-2002). Il commence sa carrière d’enseignant en 2002 dans un collège de Liverdun (Meurthe-et-Moselle) avant de passer une année d’enseignement à Leverkusen en Allemagne en tant que professeur invité. Après cette expérience outre-rhin il intègre le lycée Robert Schuman à Metz jusqu’en 2006 puis la section « Abibac » du lycée Jeanne d’Arc à Nancy de 2006 à 2011.

En 2011, il est admis dans le cursus Prep’ENA à l’IEP de Strasbourg où il suit des formations en finances publiques, droit public et droit européen.

En 2013, il demande à intégrer un établissement se situant en réseau d’éducation prioritaire et rejoint le collège Sophie Germain à Strasbourg où il enseigne jusqu’en juin 2017.

En politique, Bruno Studer est d’abord engagé à l’UDI avec lequel il a fait campagne pour les municipales de 2014 à Strasbourg. En avril 2016 il adhère au mouvement En Marche et devient coordonnateur de la Grande Marche dans le Bas-Rhin. Il est ensuite nommé référent départemental par Emmanuel Macron.

Photo de Bruno Studer
Photo de Axelle Benamran

Axelle Benamran

Suppléante

Axelle Benamran est chef d’entreprise et dirige un cabinet de Conseil Stratégie & Innovation RH. De formation initiale en Droit des Affaires, elle a également développé un engagement associatif important. Engagée auprès de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle est aussi membre fondateur d’ANTICOR (association de lutte contre la corruption politique) et a tenu la vice-présidence de Radio Judaica à Strasbourg pendant 5 ans. Également conférencière et animatrice radio, elle est mère de deux enfants et vit à Schiltigheim.

Croissance et transformation des entreprises : participons à la discussion !

Divers | 17 janvier 2018

Dans le cadre de la préparation du Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, le Ministère de l’Économie et des Finances vient d’inaugurer la plateforme de consultation #PACTE. Celle-ci est accessible jusqu’au 5 février à l’adresse https://www.pacte-entreprises.gouv.fr.

La consultation en ligne prolonge et élargit les débats et auditions réalisés par le Ministère et les députés, dans une logique de co-construction de la loi avec tous les acteurs concernés. Le plan d’action ambitionne de donner aux entreprises les moyens d’innover, d’exporter et de créer des emplois, mais aussi de repenser la place de l’entreprise dans la société par une plus grande association des salariés.

La consultation s’articule autour de 9 grands thèmes, notamment Financer, Innover, Exporter et Transmettre. Dans chacune de ces rubriques apparaissent les propositions émises par le Ministère, les acteurs économiques et sociaux et des citoyens. Les contributeurs peuvent exprimer leur accord ou leur désaccord sur une proposition et apporter des arguments pour et contre celle-ci.

J’invite tous les acteurs économiques à découvrir dès à présent cette plateforme de consultation en ligne et à prendre part à ces discussions, par des avis et des propositions. Les spécificités et les perspectives critiques de chacun ne manqueront pas d’apporter une contribution essentielle au débat.

Par ailleurs, dans la même dynamique de co-construction des politiques publiques, le mouvement La République en Marche ! propose à tous les acteurs économiques de participer à deux enquêtes portant sur des enjeux majeurs de la vie de nos entreprises : l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la question de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Cette dernière consultation sera clôturée le 18 janvier.

 

Le travail parlementaire : bilan d’étape

La loi en concret | 9 janvier 2018

Le début d’année est un bon moment pour faire un point d’étape sur le travail législatif des derniers mois.

Ce travail s’organise en sessions : une session désigne la période durant laquelle l’Assemblée siège en séances plénières, c’est-à-dire dans l’hémicycle. La session ordinaire court du 1er octobre jusqu’à juin, les travaux de l’Assemblée étant néanmoins suspendus pour les fêtes de fin d’année.

Les députés peuvent aussi se réunir en session extraordinaire, à leur demande ou à celle du Premier ministre : ce fut le cas l’été dernier pour le vote des lois Transparence et moralisation de la vie publique. Cela ne signifie pas que les députés ne travaillent pas en dehors de ces périodes : ils s’attellent aux missions d’informations qui leur ont été confiées, travaillent en circonscription, répondent aux nombreuses demandes de rendez-vous ou préparent leurs dossiers.

L’automne est toujours très occupé par le vote du budget de l’État, sous la forme de deux projets de loi majeurs : le projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de finances de la sécurité sociale. En effet, sans budget voté, l’État ne peut pas fonctionner, car il ne pourrait plus engager de dépenses à compter du 1er janvier. C’est pourquoi il est important que l’examen du budget soit terminé le 31 décembre. Cette année, la lecture définitive du PLF s’est tenue le 21 décembre.

Les textes du PLF et du PLFSS ont chacun été étudiés en commissions, chaque commission se saisissant des chapitres (Sport, Éducation, etc.) qui la concernaient. Un peu plus de 5.000 amendements ont été déposés par les députés de la majorité et de l’opposition, et quelque 900 d’entre eux ont été adoptés dans l’hémicycle.

Ce premier budget du quinquennat enclenche la dynamique de transformation de notre pays voulue par Emmanuel Macron. Quelques exemples :

  • Pour mettre fin à l’injustice fiscale, le PLF 2018 engage la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des Français d’ici 2020,
  • Pour mieux rémunérer le travail et par solidarité intergénérationnelle, le PLFSS 2018 acte la baisse des cotisations sociales des actifs en contrepartie de la hausse de la CSG pour tous,
  • Le PLFSS 2018 programme aussi l’adossement du RSI au régime général, pour mettre fin à un scandale d’État.

De nombreuses mesures du budget 2018 visent à une plus grande solidarité nationale : l’expérimentation du chèque énergie est généralisé à tous les départements en remplacement des tarifs sociaux, sous-utilisés par les personnes éligibles. De même, le montant du minimum vieillesse est revalorisé de 30 euros au 1er avril 2018 et de 100 euros/mois d’ici 2020.

Par leurs amendements, les députés du groupe LaREM ont grandement contribué à parfaire les textes budgétaires du gouvernement. Quelques exemples :

  • Le dispositif des emplois francs sera expérimenté dès 2018 dans certains quartiers prioritaires,
  • Le crédit d’impôt pour l’agriculture biologique est prolongé jusqu’en 2020,
  • Des sanctions financières accrues et la privation des droits civiques sont prévues pour les personnes condamnées pour fraude fiscale en bande organisée.

En sus des textes budgétaires, les députés ont eu à examiner un nombre record de projets de loi :

  • Le projet de loi Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme, pour sortir de l’état d’urgence de manière durable et sûre,
  • Le projet de loi Hydrocarbures, qui programme la fin de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non-conventionnels en France pour 2040,
  • Le projet de loi Orientation et réussite des étudiants, qui modifie en profondeur le parcours d’accès des lycéens à l’enseignement supérieur et augmente le pouvoir d’achat et la qualité de vie des étudiants,
  • Le projet de loi Organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, qui vise à inscrire dans la loi les engagements de la candidature française,
  • Le projet de loi de ratification des ordonnances renforçant le dialogue social.

Comme pour le vote du budget, les députés de la majorité ont proposé de nombreux amendements constructifs à ces textes.

En parallèle aux projets de loi, qui émanent du gouvernement, les députés de la majorité et de l’opposition peuvent se saisir d’un sujet et soumettre à leurs collègues députés des propositions de loi. Parmi les propositions de loi émises, plusieurs textes ont été votés, notamment une proposition de loi concernant la compétence des collectivités territoriales dans la gestion des milieux aquatiques, qui émanait du groupe MoDem. Les députés du groupe LaREM seront amenés à déposer bientôt plusieurs propositions de loi.

Ces quelques exemples le montrent, les députés n’ont pas chômé depuis le début de la législature. Le rythme du travail parlementaire se maintiendra dans les mois à venir, avec de nombreux textes à l’horizon.

Circuits courts et manger local

Divers | 24 décembre 2017

Lors de la réunion publique organisée en octobre dernier au « Lokal de la 3 » dans le cadre des états généraux de l’alimentation, les échanges ont beaucoup tourné autour des circuits courts, du « manger local » et de la pratique des « paniers ». Le principe est simple : les paniers de maraîchers consistent en un contrat entre un consommateur et un producteur local pour la fourniture régulière de fruits, de légumes et d’autres produits frais.

La fourniture de paniers par des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) s’accompagne d’engagements de la part du producteur et du consommateur en matière d’environnement, de lien social et de partage de la valeur. L’adhésion à une AMAP signataire de la charte des AMAP garantit le respect de ces engagements.

Les paniers AMAP visent en effet un juste prix pour tous : prix équitable garantissant un revenu décent aux agriculteurs, pas de surcoût pour le consommateur car tout ce qui est produit est consommé : pas de sélection selon la taille ou l’aspect, tout se mange ! Des dispositifs de mensualisation des encaissements ou des tarifications sociales sont parfois proposés.

Les AMAP promeuvent une gestion environnementale responsable, par des méthodes agronomiques telles que l’agriculture biologique, qui garantissent des produits sains. La sécurité financière induite par l’abonnement permet aux agriculteurs de proposer d’autres variétés et de protéger ainsi la diversité agricole régionale. Enfin, la mise en valeur d’une production locale diminue les kilomètres parcourus, et donc l’empreinte environnementale.

La logique du « manger local » possède aussi une dimension citoyenne qui valorise le travail des agriculteurs : favoriser l’emploi local, renouer le dialogue entre les villes et leurs campagnes, expliquer (en particulier aux plus jeunes) le travail de la ferme et comment les denrées arrivent de la terre jusqu’à notre assiette.

En souscrivant à un panier de maraîcher, il ne s’agit pas seulement de « faire ses courses, » mais de faire des choix économiques, sociaux et environnementaux à travers nos modes de consommation.

 

http://www.dailymotion.com/video/xlgedw

Le circuit court AMAP : Nantes, agriculture biologique à la ferme

 

http://www.reseau-amap.org/amap-departement.php?departement=67

Carte des AMAP du département

Le travail en commission : nous construisons ensemble !

En commission | 24 décembre 2017

Le 29 juin dernier, j’ai eu l’honneur d’être élu Président de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation par mes collègues. Reconnaissant de la confiance qui m’a été accordée mais aussi conscient des réformes à mener, j’ai immédiatement engagé le travail au sein de cette instance.

Depuis le début de la législature, j’ai rencontré les principaux acteurs des domaines éducatif et culturel afin d’obtenir un état des lieux objectif de la situation.

Nous avons reçu Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, afin de parler des mesures prises pour la rentrée 2017, ainsi que Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation que nous avons pu interroger sur les dysfonctionnements dans l’orientation des bacheliers et qui est revenue tout récemment nous présenter son Plan Étudiants.

Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, est venue présenter à la Commission sa feuille de route pour les prochains mois. Nous avons pu lui demander plus de précisions concernant le « Pass Culture », l’éducation artistique et culturelle et sur un sujet qui me tient à cœur, l’éducation aux médias.

Enfin, Laura Flessel, Ministre des Sports, est venue nous indiquer les grands axes de son action durant le quinquennat.